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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 07:37

Cela va bientôt faire un an que je travaille à mon poste actuel. Le bilan s'impose et autant vous dire qu'il est à pleurer de rire comme de désespoir.

J'ai débuté sous les couleurs du Ministère De l'agriculture en pensant que ça serait toujours "moins pire" que dans l'éducation nationale : moins de mépris pour les élèves, plus de temps à leur consacrer etc... Mais pas du tout... C'est tout pareil, à la différence qu'en plus, on met entre parenthèse leurs conforts (en changeant l'emploi du temps le plus souvent possible... histoire d'être sur d'en perdre en route et de pouvoir le leur reprocher) et l'aspect pédagogique (et en même temps, on est capable de créer des usines à gaz au nom du "on va nous filer des thunes").

 

Dans mon école, l'organisation est minable. N'allez pas croire qu'elle est pire qu'ailleurs. Non, loin de moi cette idée. La différence c'est que ce bordel est transparent à tous les échelons :

- au niveau de l'administration même : ça c'est normal... tous les établissements scolaires connaissent des vents de paniques au moment de la rentrée comme de l'arrivée des résultats aux examens, du recrutement, des journées portes ouvertes etc...

- au niveau du personnel enseignant : bah ça peut arriver quand l'organisation est suffisamment nulle pour que la pression soit telle au niveau de l'administra ion qu'en explosant, cette dernière éclabousse les profs. A eux d'absorber la pression et de trouver un mode d'organisation interne, souvent boiteux, pour que ça ne se voit pas trop au dehorsde l'école,

- à tous les niveaux... même (et surtout) au niveau des élèves qui en profitent. Personne n'arrive à vous dire ce qui est prévu pour le mois à venir. Personne ne sait trop quelle classe ou même quelle matière, il se cognera au 2 septembre.

Ici, nous sommes dans la dernière catégorie, avec ce petit rien qui rappelle l'état d'esprit soviétique : "Tout est sous contrôle"...

 

Dans mon école, on n'est pas prof mais formateur : ça veut dire qu'on  a obligation d'être là 40h hebdo, qu'on n'a pas droit aux heures sup', qu'on ne doit pas compter les heures passées devant les élèves, on n'est pas fonctionnaire, on baigne dans la précarité pendant 6 ans et surtout qu'on a des emplois du temps qui changent à la vitesse du son... et pour voir si on suit bien, bah on nous le dit surtout pas et on n'a pas d'autres moyens de le savoir qu'en arrivant le matin : "Coool, il est 8h15, je vais me faire un p'tit café et je vais étoffer un peu mes cours de cet après midi, puisque je n'ai pas cours ce matin... dans le doute vérifions... " Dommage : ça fait un quart d'heure que vous deviez être devant une classe de jeunes déchaînes. Le changement a eu lieu quand ? Bah ce matin entre 6h30 et 7h parce que ... bah ... on sait plus.

 

Dans mon école, on nous dit que tout le monde est traité à la même sauce, que personne n'a de privilège dû à l'ancienneté, au copinage ou même au gros coup de flippe de la direction qu'un élément puisse se barrer alors qu'on hyper-besoin de lui... mais bon... on sait que certains gagnent 2 fois plus que d'autres, que NON, on a pas le droit de ne pas prendre ses vacances pour se les faire payer (enfin, sauf si...), que si vous avez des heures sup' par un tour de passe-passe incroyable elles ne vont pas vous être versées...

 

Le nom de mon école est constituée de lettres qui veulent dire quelque chose et un peu comme URSS raisonne à nos oreilles : on voit vaguement ce que c'est mais on ne sait pas trop à quoi ça sert, ni ce que ça peut vouloir dire.

 

Dans mon école, on ne sait plus trop qui travaille pour qui... qui travaille avec qui. Comprennenez que l'organigramme est en forme d'étoile : ça fait joli, mais ça ne sert à rien.

 

Dans mon école, on n'a plus de sous pour rien si ce n'est payer des tous nouveaux Blackberry et  Ibook à nos innombrables directeurs... et pour les craies ? y a plus de sous, vous nous coûtez trop cher, bande de vilains.

 

Dans mon école, quand on veut prendre une voiture, on doit signer 12 papiers différents qui doivent être transmis à tous nos directeurs pour accord et après interrogatoire, on peut emprunter l'un des véhicules made in France... en espérant qu'ils ne soient pas en panne.

 

Dans mon école, on a des hommes à tout faire : ils sont capables de déneiger la cours, changer les ampoules, décharger des carcasses de viandes, déboucher les toilettes et aider à la cantine en une demi journée et sans changer de tenue.

 

Bref... le bloc soviétique n'est pas loin !

Ah quand le Goulag ?

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 13:45

J'écoute la radio, lis la presse via le web, suis l'actualité au journal de 20h et me tiens un peu plus informée quand un sujet aiguise ma curiosité.

Les inondations d'un côté, les incendies de l'autre. Tensions basées sur le fric à droite, Manipulations des médias à gauche. Le Rwanda redécouvre son nouveau président (le même depuis depuis trop longtemps). L'ex URSS tremblouille dans ses moon-boots (enfin, en ce moment, ça serait plutôt les tongs) en voyant le risque de la contamination radioactive grimper en flèche et répète en boucle que tout est sous contrôle.

On nous prédit la fin du Monde : inversion des pôles, 2012 et le calendrier maya, pollution débordante, guerre des machines, nouvelle crise Crétacé-tertiaire, rébellion des animaux domestiques, suicide collectif à grand coup de grippe du cochon...

On vous dit que tout augmente : le chômage, les dettes, les chiffres du chômage, le nombre d'individus sur Terre, le nombre de mort du SIDA, le nombre de millionnaires, la quantité de satellites au dessus de nos têtes, les tensions au sein de famille, les admis au bac...

On vous rappelle que rien ne va plus et n'espérez pas pouvoir échaper à cet afflux de paniques et de malêtres : vous aussi vous en aurez votre part !

Exemple...

 

Vous rentrez d'un week-end sympa passé loin comme prés de chez vous (voire même chez vous), entouré de gens que vous aimez. Vous trouvez la vie plutôt sympa voire même jolie tout plein et vous branchez les nouvelles...  

Erreur !

Les riches sont toujours plus riches, les tas de poubelles toujours plus hauts, les malades toujours plus coûteux et Claire Chazal toujours plus jeune (à croire que cette femme incarne une farouche opposition à toutes les lois de la gravité).

... vous repensez à cette petite pointe de vitesse sur l'autoroute et un coupable "j'aurais pas dû" vous traverse la tête quand vous apprenez que la conduite sportive est mauvaise pour l'environnement.

... vous vous souvenez de ce délicieux vin que vous avez dégusté avec des êtres chers durant ce bon moment. Vous en avez bu deux grands verres. Vous avez entendu une bonne heure avant de prendre la route. Claire vous rappelle que la plupart des morts au volant sont sous l'emprise de l'alcool.

... vous avez aimé ces moments de farniente au soleil : attention cancer de la peau !

... le restaurant : trop de sel, malheureux !!

... la petite folie du week-end ou gros plaisir : et votre épargne ???

... un peu de chocolat pour adoucir cette fin de week-end : manger-bouger !

 

N'allez pas imaginer qu'une fois que Claire (ou Laurence) a quitté l'écran, vous allez pouvoir vous détendre.

Non, Erreur. Grave erreur.

La météo arrive et Catherine Laborde vous rappelle qu'on n'est pas, mais alors PAS DU TOUT dans les normes saisonnières. Non mais oh... qu'est que vous croyiez ? que tout allait bien ?? ça va pas ou quoi ?

Rien ne va plus, Claire vient de vous le dire !!

 

Vous, je ne sais pas.

Mais en ce qui me concerne, les nuits sont agitées quand je regarde la télé (et pas dans le bon sens du terme).

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 09:10

Ils sont une famille de 4. Ils arrivent à la plage chargés comme des baudets.

Les parents et leurs deux enfants en bas âge.

Lui devant, en ronchonnant après le petit qui n'avance pas assez vite. Elle, plus loin derrière lui avec leur "grande", avançant d'un pas tranquille et serein.

 

 Ils s'appellent mutuellement "Papa et Maman" depuis qu'ils ont lu dans un magazine de psychologie à la petite semaine que ce type de dénomination mutuelle au sein de la famille permettait de recentrer les missions de chacun et favorisait la construction positive de la personnalité de chacun des enfants en percevant l'autorité et en prenant conscience de la vie de couple surtout lors des mésententes entre les parents... un beau sac de foutaises auquel ils s'accrochent pour être ce qu'ils croient représenter des parents modèles.

Bataille pour trouver le meilleur coin (un peu d'ombre mais pas trop).

Bataille avec la scéance de crème.

Bataille avec les lunettes de soleil et les chapeaux qui terminent au sol...

(Après tout ce qu'ils ont lu à propos des problèmes dus au soleil : il faut protéger les enfants !!

Eux ? Quedalle ! )

Bataille pour empêcher les enfants d'aller dans l'eau sans leurs kits brassards + bouée + matelas +bateau + tous-les-joujous-que-tu-voulais-quand-on-était-chez-le-marchand-alors-tu-vas-jouer-avec !

Bataille pour la disposition idéale de serviettes.

 

Elle, elle veut exposer son nouveau bikini et surtout le corps qu'elle s'est éreintée à avoir après ses deux grossesses. Enfin, elle aimerait. D'ailleurs, quand elle y pense, en contemplant son ventre, qu'elle tient bien rentré, alors qu'elle avance doucement dans les eaux claires, elle n'a jamais été aussi... "Mamaaaaaaaaaaaan". Elle se retourne : d'une seule voix son mari et sa fille l'appellent, elle pour venir jouer dans l'eau, lui parce qu'il est "débordé".

 

Lui, il n'avait pas envie de sortir sous prétexte d'un grand prix cet après midi mais bon, il faut bien sortir les petits et avec "Maman" à côté, impossible d'écouter ce qui se dit à la télé... il faut toujours qu'elle évoque des sujets pénibles quand il est occupé ! Alors après midi foutu pour foutu : autant aller se casser les pieds au bord de l'eau.

Il ne se met pas en maillot de bain. Quand on lui demande de jouer dans l'eau, il répond "non, vas voir maman". Cette flotte pleine de bactéries à la surface de laquelle se reflètent des volutes de crèmes solaires lui donne envie de vomir. Comment Maman peut elle les laisser aller se baigner là-dedans ? Elle ne se rend pas compte !

Il quitte à peine ses baskets. Quand un des petits court dans l'eau, il appelle "mamaaaaan" en soupirant, en faisant des grands signes qui veulent dire "tu as voulu venir ici avec les gosses, alors assume et surveille-les, espèce de mère égoïste qui cherche à aller faire quelques mouvements de brasses pendant que je me tue à essayer de surveiller TES enfants auxquels tu es à peine capable de donner une éducation correcte et qui refuse de m'obéir".

 

Elle ne voit pas tout ce que ce soupir et ses grands mouvements de bras veulent dire parce qu'elle sait qu'il se tue pour ramener de l'argent à la maison. Il le lui rappelle assez souvent. Alors, les gosses, c'est son affaire.

 

Pas de château de sable, ni de grandes éclaboussades en famille.

Pas de goûter les fesses posées dans l'eau, ni de petits dos dorés.

Pas de souvenirs de bons moments quand on rentre après une après midi pareille...

 

C'est triste hein ?

 

 

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 19:13

 


 
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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 12:45

L’amour c’est comme enfiler une paire de collant.

C’est pas bien difficile à faire : il suffit de ne pas chercher à compliquer les choses sinon, ça file !

 

C’est dernier temps, j’évolue dans un climat on ne peut plus serein. Je ne m’en plaindrai pas d’être bien dans mes baskets (dans mon cœur et dans ma tête aussi).

J’ai échos des amours chiffonnés de personnes de mon entourage plus ou moins proches, plus ou moins chères.

C’est bien connu, on ne parle d’amour que quand on en manque tout comme on ne se plaint de la météo et de la fraîcheur de la saison que quand on a froid aux pieds.

Alors, vous vous en doutez, je n’ai vent que d’histoires d’amours ratées, tordues, terminées, anciennement compliquées, regrettées, toujours très torturées, follement jalouses, étouffantes, invivables, insupportables, insolvables.

 

Et les histoires belles et simples ? Elles restent planquées au fond du tiroir à chaussettes, bien au chaud. Pourquoi chercher à mettre des bas quand il fait beau et chaud et qu’on peut sortir en sandales ?

 

Maintenant, je ne critique pas : certains préfèrent courir les rues pieds nus dans leurs chaussures, quelque soit la saison. C’est une façon de vivre. Exactement comme chercher à tout prix des histoires torturées ou complexes au nom de la passion, alors que le voisin d’un face est mec adorable et bien sous tout rapport… on refuse de glisser dans vers ce type de simplicité par manque de fil à retordre.

Allez faire comprendre à ces mêmes individus le sac de nœuds dans lequel ils se sont filés : impossible dans découdre. Ils restent persuadés que l’amour doit ressembler à une dentelle complexe, fragile et tourmentée pour être belle.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 11:28

De retour de vacances en Croatie, je ne résiste pas à l’envie de partager les impressions, les surprises et autres clichés auxquels j’ai été confrontée 2 semaines durant.

Pour moi, la Croatie, c’est un pays où on boit de la bière du soir au matin. C’est un endroit où les chantiers poussent comme des champignons pour éponger les conséquences d’une guerre qui nous dépasse et où on trouvera des ouvriers qui picoleront joyeusement à midi. C’est un pays pauvre, où peu de gens ont les moyens de rouler en grosse voiture ou de s’offrir des sacs dont le montant équivaut à mon salaire annuel (certes pas très élevé). Mais c’est aussi un lieu reposant où on mange bien puisque la gastronomie est directement influencée par l’Italie du nord et le régime crétois. Je suis donc partie, la tête pleine d’idées préconçues et de clichés sur le mode de vie croate, sans doute dus à mes passages en Yougoslavie, il y a quasi 25 ans.

 

Une fois sur place, comme vous vous en doutez la musique fut toute autre.

 

D’abord, en terrasse on sirote des cafés au lait, aromatisés, chantyllisés, capuccinotisés et autres boissons chaudes qui se dégustent dans des mugs ou des grandes tasses à cafés… sauf si on est touriste et qu’on boit de la bière dès 11H du mat’ en terrasse.

Mais où sont les croates qui rigolent fort en buvant de la bière en terrasse du soir au matin ? Mais où sont cachés les ouvriers qui picolent entre midi et deux en se parlant sur un ton qui laisserait penser qu’ils s’insultent ?Ceux que j’ai pu voir buvaient de l’eau gazeuse, mangeaient proprement et discutaient de façon civilisée avec leurs collègues. Evidemment, leurs yeux décrivaient les mêmes envies graveleuses que ceux de n’importe quel homme quand ils croisaient une jupe ou un jean moulant en fin de journée.

 

Ouf ! Quelle désagréable impression de se sentir cataloguée alcoolo (ou touriste, ça va de paire) quand on commande un verre de vin rouge à midi ! Quelle désagréable sensation que celle de se faire prendre, effectivement, pour une touriste quand on vous sert un vin qui servirait à relever la sauce à salade en temps normal, chez nous… ah ? non ? les voisins de table dégustent le même… bon, bah on se sent moins seul dans cette déchéance organoleptique.

 

Et cette cuisine fine et légère ? où s’est elle cachée pendant 15 jours ? Des litres d’huile, des grillades assimilées à des semelles… on en revient au régime italien pizza-pâtes et on oublie l’idée des antipasti.

 

Les Audi Q7, les Touaregs, les Porsche Cayennes et autres 4x4 de luxe sont alignés le long des trottoirs.

Les voitures de pauvre ? Bah la bonne vieille Zastava (l’équivalent de la Traban Est allemande) est une relique et a laissé la place aux… voitures françaises.

 

Voilà, vous pensez arriver dans un pays quelque peu en friche, abîmé par les années de guerre et de communisme, peuplé d’individus gentils mais un rien sauvages et qui n’ont pas votre niveau de « développement » et vous vous retrouvez dans des endroits magnifiques, des villes propres où vivent des gens charmants, accueillants, qui parlent couramment au moins deux langues (dont la leur… faut pas charrier non plus) qui sont accrocs au téléphone portable… mais qui ne savent pas cuisiner et difficilement faire du bon vin.

 

Bah on ne peut pas être bon partout : nous, français, maîtrisons à peine notre propre langue (et crachons sur les autres comme sur ceux qui ne pratiquent pas la nôtre peu importe le lieu), faisons du bruit, n’aimons pas trop les touristes, parlons fort au restaurant après quelques verres à la pause de midi et roulons dans des épaves dont même les croates ne voudraient que difficilement. Oui, mais nous, bah on sait faire du pinard et on sait cuisiner… on ne peut pas être bon sur tous les tableaux !

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 08:27

Depuis que je suis en âge de savoir ce que représente l'argent, j'ai compris qu'il y avait des choses coûteuses et d'autres beaucoup moins. On m'a aussi fait comprendre que le prix de ces mêmes choses était un indicateur indirect de leurs qualités, aussi peu objectives soient-elles.

 

Depuis que je suis en âge de comprendre en quoi consiste la mode (sans pour autant savoir en tirer partie), j'ai découvert les magazines qui dictaient ce qu'étaient les "must-have" et les "have-been"... voire même les "never-been" de ce qui est fashion. A force de patience et de lecture, j'ai aussi compris que ces tendances changeait aussi vite que la météo normande : ce qui avait été au top en Juin pouvait devenir ringard et nullissime en Septembre (ou en Juillet pour les moins "chanceux").

 

Depuis que je suis en âge de croiser les deux compétences précédemment expliquées, j'ai réalisé que certaines marques restaient omni-présentes dans ces bouquins qui font la pluie et le beau temps à Fashionista-city. Ces mêmes marques existent depuis des lustres et véhiculent l'image du luxe français, de part le monde entier. Souvent imitées sans jamais être égalées, leur image est ternie depuis peu par des espèces de petites médinettes qui pensent qu'en affichant une paire de boucles d'oreilles "Chanel", un sac à main avec LV en monogramme doré sur fond chocolat ou une paire de chaussures couvertes de "G", elles arriveront à bluffer... avec une veste limée de chez H&M, par exemple.

Je ne crache pas sur le choix de certaines... je crache sur ce qu'elles veulent faire croire aux autres mais surtout à elles-mêmes. Si elles ne comprennent pas le prix du luxe et se cachent derrière cette raison pour porter des contrefaçons, et bien qu'elles restent au niveau de ce qu'elles peuvent se payer.

 

Tout se mérite !

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 15:49

Quoi de neuf sur le plancher des vaches ?

Eh bien j'y suis, précisement au cul des vaches !

A discuter de lait, de fromage et de bouffe plus ou moins industrialisés toute la journée avec collègues et élèves (oups, on dit apprenants quand ils sont étudiants et en apprentissage).

 

Rien de passionnant ?

Il y a quelques années en arrière, j'aurais manqué d'arracher les yeux de celle ou de celui qui aurait daigné prononcer ces mots. Aujourd'hui, je ne sais, je ne sais plus, je ne suis pas perdue pour autant !

Je ne dis pas que je n'ai plus foi en notre sacro-sain "Codex Alimentarius", non !

Je dis simplement que je perds petit à petit, cette motivation qui m'avait donnée la force de dispenser preque 30h de cours par semaine... seuls les profs comprendront de quoi je parle !

Cette baisse d'entrain est dûe à une sensation étrange située entre le doute de ses propres compétences et le manque de confiance en soi... saupoudrée lourdement de situtations professionnelles clairement stressogènes (toujours aussi fan d'inventions).

 

Alors quoi ?

Le reste plafonne au beau fixe donc je me regarde le nombril en me plaignant à propos de mes petites imperfections quotidienne... j'admets.

Mais je prends conscience que beaucoup de choses, dans le milieu administratif sont fairtes pour pousser les gens dans leurs retranchement au nom du "personne n'est irremplassable" ou du "oui, mais, pensez aux autres... ils sont toujours plus tristes-malheureux-à-plaindre". Je ne suis pas directement concernée (ou plutôt pas uniquement) mais j'ai vu ceux que j'appréciais démissioner, pleurer en classe ou craquer nerveusement au nom de faits intolérables.

A notre place, beaucoup seraient déjà descendus dans la rue, auraient mis le feux aux bâtiments ou auraient sequestrés leurs PDG !

 

Non, les petites gens de la fonction publique ne peuvent pas être assimilés à une bande de brank' qui ralouillent sur un quai de gare à la première occasion ou qui refusent qu'on change une ligne de la façon dont est conçu le Baccalauréat, au nom de ???

peut être la flemme d'avoir à revoir les cours, les méthodes d'enseigner ou d'avoir à organiser des réunions pour régler et faire avances des choses.

 

ça sent le cul de vache tout ça...

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:59
je suis une super patate de l'espace en histoire. cOmprennez que plus nulle que moi dans ce domaine se trouve rarement... et c'est tant mieux !

Néanmoins, j'adore me dire que l'histoire se répète en boucle.
J'aime bien renouer avec nos racines et nos moments plus ou moins graves du passé pour chercher des similitudes dans notre petit quotidien de terrien.
On est nombreux à aimer faire ça, mais peu à l'admettre de peur de passer pour une vieille croute frippée avant l'âge de la trempe de celles qui radotent "c'était mieux de mon temps".

Bref... vous, je ne sais pas. Mais, perso, le matin, j'écoute les infos en allant travailler. on y entend pas mal de trucs interressants qui me laissent même parfois un brin songeuse.
J'en remets une couhe et après, je vous explique où je veux en venir... je suis Apolitique, c'est-à-dire que je n'ai pas de réels opinions ou faveurs politiques réellement prononcées (et oui, tous les profs ne sont pas foncièrement de gauche)... ou peut être vert pâle...

Alors, quand on écoute la radio, qu'on est blonde, qu'on s'appelle Carline et qu'on se fait une synthèse de la situation monidale, ça donne ça :
- gauche éclatée
- droitée fissurée
- centriste rigolo
- multiples tensions internationales voire même comsiques
- pan-pan la gue-guerre dans pas mal de pays
- crise économique sans précédent (sauf un crach datant de près de cent ans)
- montées nationalistes
et tout
et tout

Il ne nous manque plus qu'un p'tit autrichien fashounet tout plein avec une coupe de cheveux space accompagnée d'une implantation "moustachienne" unique et tristement célèbre et on a...

... une grosse merde...
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 06:11
L'actualité des ces derniers jours est comme à son habitude, sordide mais pas au point de me donner envie de réagir, jusqu'à ce matin... En allant bosser, j'écoute souvent France INFO ou France INTER. Ce matin donc, j'entends le résultat des "votations" du Canton de Genève. Non que je ne m'intéresse à la politique helvète mais il y a de quoi se poser des questions.
En effet, le parti qui a remporté les élections est un parti d'extrême droite ayant basé sa politique de campagne sur une réelle xénophobie du petits français frontalier qui bosse sur Genève et ses environs. Toute la campagne du parti qui a remporté une majorité de sièges à l'assemblée (ne me demandez pas comme cela fonctionne en Helvétie) avait désigné les frontaliers comme principaux responsables du taux élevé de chômage sur le canton de Genève.
Rien de neuf au programme, donc.
Là où le bas blesse, c'est quand on connaît la méthode de diffusion de ce message : des affiches placardées un peu partout, des panneaux prévus à cet effet jusque dans les bureaux de douanes eux-mêmes. Autrement dit "dehors les Frauses" (<- c'est comme ça qu'ils nous surnomment).

Une chose est sure : ça fait froid dans le dos. Pire que ça, perso, ça me met en colère quand on sait que les français qui vont bosser à Genève le font après accord de tout un tas de monde après qu'une annonce ait été diffusée pour prouver qu'il n'existe pas d'individus aptes à remplir ces fonctions en Suisse même. Comprenez que nos voisins du Léman n'ont pas le personnel qualifié nécessaire, d'une part. D'autre part, pour l'avoir testé pendant quelques mois, travailler en Suisse signifie souvent être montré du doigt comme "le sale étranger". On en aurait honte d'être français, pour un peu, on prendrait, leur accent traînard et noeud-noeud.

Au delà de cette mauvaise foi criarde puisque ces p'tits suisses sont bien contents de nous trouver pour leur apprendre ce que c'est que le vrai vin (le fendant étant un immonde tord boyau), la vraie cuisine, la vraie mode ou pour bosser à tous ces postes dont ils ne veulent pas ou pour lesquels ils n'ont pas les compétences...
Ils sont bien contents de nous trouver, pas si loin de Genève pour ravitailler leurs frigo et autres congélateurs, pour s'habiller ou pour investir dans la pierre...

Non, on veut bien être gentils mais y a des limites.
Allez, les français en ont souvent autant vis à vis de ceux qui ont la peau un brin plus brune.




Bon sinon, la foire aux prix Nobel se termine sous peu... on a crée un prix Nobel d'économie même si Alfred n'en avait pas fait la demande par le biais son testament. Toujours pas de prix Nobel de Mathématiques : Mme Nobel n'avait qu'à pas fauter avec un pro des chiffres, des paraboles et autres intégrales ... elle ne se serait pas fait fouttre de hors, elle aussi !
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