Ceci n'est pas un blog touristique mais
plutôt une sorte de journal de bord. Vous trouverez mes petits bonheurs de tous les jours mes grands malheurs de parfois mes rages de souvent mes souvenirs de voyagemes amis, mes amours, mes emmerdes...
Welcome !!!!
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La vie selon Carline...
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Bonjour à tous et soyez les bienvenus sur ce blog sans prétention si ce n'est celui d'être un peu déjanté et complètement mien.
Chaque jour que je traverse depuis ces derniers temps est le théâtre d'une petite victoire bien à moi : réussir à se laver les cheveux ou à les attacher sans l'aide de personne, boucler ses baskets, enfiler ses chaussette, prendre le volant, mettre des m&m's dans ma main gauche (laquelle est accrochée, je vous le rappelle, au bout du bras fraichement recollé) ou même porter quelque chose de lourd ou d'encombrant.
Aujourd'hui comme hier et demain... je vais déployer mon petit bras et activer mes fesses encore plus ramollies qu'à leur habitude, alors, voilà, ça me met un peu plus de baume au coeur. Hier comme aujourd'hui et sans doute demain... je passe des heures pendues au téléphone à essayer de contacter en "live" mes nouveaux amis : Assedic, sécurité sociale de Guyane, Rectorat de Cayenne... et quand j'ai enfin une vraie voix humaine à l'autre bout du fil, j'en perds mes mots tant je suis troublée... et flop : je n'arrive pas à expliquer la raison de mon appel.
Ok, vous avez sans doute raison : j'ai laissé un morceau de moi sur ce blog et tout comme je ne peux pas nier mon passage en Guyane, je nepeux pas totalement oublié les petites parties de moi que j'ai écrit ici.
Alors j'ai amménagé ma p'tite chambre colorée avec l'aide de mes Tenardier de parents, un peu comme une étudiante prend place dans sa chambre universitaire. Et là ? malaise... je ne suis plus étudiante, je ne vais plus à l'université, j'ai 30 ans passés et tous mes amis de fac (même les plus bancales) sont casés et/ou parents. Pire encore : les couleurs chattoyantes que je donnais à mon lit guyanais ont l'air déplacées voire criardes ici.
Non, je n'ai pas changé mais mon environnement, lui oui. S'en suivent, donc, tout un tas de déductions crétines en rapport à mon age, mon statut socio-professionnel, mes choix, mes goûts, ma façon d'être etc... Début de déprime pensez vous ? Vous avez raison... je suis en France depuis un peu plus de 2 semaines et cet état, je le connais pour l'avoir vécu à chacun de mes passages par les alpes pour les vacances. Sauf qu'il faudra que j'entre sous mon crane de blonde que NON, je ne suis pas en vacances, même si j'en ai le rythme (retour de Normandie, projets cools et bichonnage parental obligent)
Hang on !
Je respire déjà plus facilement que ces dernières semaines après tout !
Voilà déjà 2 semaines que je suis de retour au pays du reblochon où j'ai retrouvé ma petite famille, mes quelques amis restants et surtout un vrai changement, au moins tout aussi radicale que ce que je l'espérais. J'avoue que, comme l'ami Rolston et quelques autres rentrés peu de temps avant ou après moi, certains "détails me manquent mais, si tout le monde a bien suivi le récit de mes aventures : ce retour doit être salvateur tant pour ma raison que pour mon coeur ! (ooooh, comme c'est joliement écrit).
On m'a posé une question et je viens ici même pour la poser, espérant qu'il reste encore quelques blogonautes errants sur le web qui puissent tomber ici même :
DOIS JE CONTINUER CE BLOG, EN DEBUTER UN NOUVEAU ou NE RIEN FAIRE DU TOUT ?
j'avoue m'être déjà posée la question avant même que mes p'tites converses ne se soient posées au milieu de ces montagnes qui m'ont vu pousser. Ne rien faire, nan... je ne sais pas me taire !
J'ai peur d'affronter le passé qui de nouveau fait irruption dans ma vie... J'ai peur des nuits qui peuplées de souvenirs enchaînent mes rêves...
Mais le voyageur qui fuit tôt ou tard cesse sa marche... Et bien que l'oubli,qui tout détruit, ait tué mes veilles illusions, Je garde cachée une timide espérance qui est toute la fortune de mon coeur Revenir... Le front fané, les tempes argentées par les neiges du temps... Sentir... que la vie n'est qu'un souffle, que 20ans ne sont rien, que le regard fébrile, errant dans les ombres, te cherche et t'appelle. Vivre... L'âme cramponnée d'un doux souvenir que je pleure encore une fois..
Je regarde la télé, calée sur le canapé, entre mon PC et un maxi paquet de M&M's aux cahuètes, les fesses bien étalées, la télé droit en face. ça fait quelques semaines que ça dure alors tout ce qui passe par le petit écran a le temps de m'impregner.
Et on dirait que tout change : le loto, super U, les génériques, les présentateurs, les goûts des aliments, la météo... Woooow, comment je vais faire pour suivre, hein ?
ça me rappelle une chanson "everybody's changing..." la suite dit "I don't feel the same" et c'est précisement ça qui m'arrive, parfois.
En biochimie, quand on cherche à doser la concentration ou la teneur d'une substance en quelque chose, on procède à des analyses par dosage quantitatif (une fois le qualitatif traité bien sûr). On prend une valeur dépourvue du quelque chose à doser comme point zéro et une quantité très forte de ce même quelque chose come point maximum qu'on puisse atteindre. Y a tout un tas de machines avec des noms dignes de star-treck pour faire le lien entre votre teneur ou concentration à doser et un chiffre (peu importe lequel, tant que c'est cohérent, c'est-à-dire O pour le zéro et Grand pour le point maxi). ... ça aide à dessiner un bôôôôô graphique : en horizontal (ou absices) on place les valeurs connues des étalons et à la verticale (ou ordonnées), le chiffre donnée par la machine star-treck. Ok, ça donne que 2 points : le zéro (ou blanc) et le point maxi toléré par le dosage. La valeur du quelque chose à doser doit être comprise entre ces points. Aussi, pour être précis, est-il préférable d'avoir d'autres valeurs étalons (ou points références), c'est-à-dire, d'autres points à placer entre le maxi et le zéro, dont on connait exactement la teneur en quelque chose à doser. Plus on a de points, plus on est précis... on peut aussi attraper le problème, dans l'autre sens : plus on veut être précis ou exigeant, plus on s'impose de points étalons. Une fois les points étalons enregistrés, on aligne tout ce monde là, sur un graphique et, comme par magie, on place notre inconnue qui nous dévoile alors sa teneur ou concentration en quelque chose à doser. Terriiiiiiiible... et quand on est élève, on met des années à comprendre ce truc pourtant enfantin !
Oups, désolée, le chômage + l'arret maladie semblent me peser : le labo et les élèves me manquent sans doute !
Je me disais ce matin, en me maquilant (oui, même si je reste cloitrée) que mes ex étaient, un peu comme mes valeurs étalons. Bah oui, je ne peux pas m'empêcher de comparer (les sentiments, cela va s'en dire) ! Le problème, c'est que je commence à avoir un paquet de points étalons, là et donc... la recherche et l'exigence s'affinent dangeureusement !
ET merde, j'ai bien essayé de faire "comme les copines" ( <- guillements donc c'est une expression, ne vous meprenez pas les filles!) et de rester avec un gars parce qu'il fallait être casée, se forcer à être bien et tout ça mais... j'y arrive paaaaaaaaas ! Pourtant je veux la même chose que les copines... mais sous ma version, genre globe trotter et pas de routine... ou plutôt... Moi je sais faire mais on a souvent du mal à me suivre !
"On oublie les adresses Comme les gens qui nous blessent On oublie sans cesse Les jours d'anniversaires et nos clefs, les repères, on les perd On oubliera les chaines de nos vies qui se trainent On oublie quand même Mais il est une chose à laquelle nous resterons fidèles...
Les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour, ça reste là Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour, ça reste là C'est fort encore C'est mort d'accord Mais ça ne s'oublie pas Ne s'oublie pas, ça On n'oublie pas.
J'oublierai ce mois d'août où j'ai dû faire la route sans toi Sans doute J'oublierai ma défaite et le rêve qui s'arrête J'oublierai peut-être Mais j'y pense encore quelque fois et ça ne s'explique pas S'explique pas
Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi, toujours ça reste là Le jour et l'heure, ta peau, l'odeur, l'amour ça reste là C'est fort encore C'est mort d'accord Mais ça ne s'oublie pas Ne s'oublie pas, ça Je n'oublie pas.
Le yeux, la voix, les mains sur moi, les mots d'amour ça reste là Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là On n'oublie pas
Les yeux, la voix, tes mains sur moi, les mots d'amour ça reste là On n'oublie pas ça ne se s'oublie pas
Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là On n'oublie pas ça ne s'oublie pas
Les yeux la voix tes mains sur moi les mots d'amour ça reste là on oublie pas je ne t'oublie pas
Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour c'est là Ne m''oublie pas Je ne t'oublierai jamais."
Je me sens ridicule d'avoir posé mon coeur à plat, comme ça sur le net... Je crois que je ne suis plus à ça pret... Ce qui me rassure c'est que celui pour lequel ces mots me parlent ne lit plus ce blog. Alors tout le monde sait combien je suis en miette, sauf lui : je garde un peu d'orgeuil !
Etant en arret maladie pour mon p'tit bras cassé, j'ai le loisirs de profiter de la piscine, la majeure partie de la journée. Le fait est que je retrouve, régulièrement des "p'tites grenouilles" ou crapeau, j'ignore la différence... en fin petites... bof !
Et là, quand on est une blonde plongée dans les comtes de fées depuis l'enfance (et puis qu'on se prend pour une Barbie aussi), on pense immédiatement aux princesses qui ont eu le courage (ou la bétise) d'embrasser un crapeau pour le voir se transformer en Prince Charmant. Bravo... mais bien que blonde, j'ai bien compris que le Prince Charmant n'existe pas !
Mon retour en France est planifié. Il se fera non sans une certaine appréhension même si je suis ravie de retrouver ceux que j'aime et tout ce que je n'aimais pas, du même coup. En attendant, avec un bras dans le platre, je traine, je termine les cartons, je vois les copines, je sors en boite (et c'est pas mon platre qui va m'empêcher de mettre le feu aux dance-floor de Cayenne), je tombe de mon lit, je reflechis... je regarde "Friends" avec Yann, "Boston Justice" avec Nathalie, je mange des m&m's avec les deux... je vis tout doucement, quoi !