Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 14:56

Ce matin, je suis partie travailler, triste suite aux événements des derniers jours.

J’ai observé ma minute de silence à moi, selon mon rituel à moi : au volant, warning en route pendant une grosse minute pendant que la radio, bien qu’allumée, n’émettait plus aucun son.

Arrivée au boulot, je croise mon chef, d’ordinaire drôle et sympa avec une petite étincelle rigolote au fond des yeux. Aujourd’hui l’étincelle est éteinte, il n’est pas rasé et semble à côté de ses pompes.

Je lui fais remarquer qu’il n’a pas l’air dans son assiette… « Oui, je suis contrarié. J’avais un ami et il a eu la mauvaise idée d’aller voir les feux d’artifice… » Oups… je n’ose demander plus de précision et je me raccroche au taf, histoire de ne pas laisser transparaitre ma compassion, des fois qu’un collègue découvre que je suis humaine !!!

Et puis, je laisse échapper un « bon courage, parce que se remettre de tout ça sera long et difficile ».

Et puis mon chef me fait signe de fermer la porte.

Et puis ses yeux s’éteignent totalement.

Et puis il m’explique.

Je ne comprends pas tout…

Et puis cette horreur est venue jusqu’ici.

Et elle est sortie de la télé et a envahi la pièce, le bâtiment, l’école…

Et elle est devenue réelle.

Et elle comptait des vraies victimes et surtout un individu franchement malheureux, là, juste sous mes yeux.

Et elle est devenue vraie pour me mettre franchement colère contre tout et rien : contre ceux qui continuent à vivre et crânent sur la plage (et qui ont bien raison !!), contre ceux qui pensent que tout être humain est foncièrement bon, contre ceux qui râlent parce que personne ne répond au téléphone/à leurs emails, contre ceux qui te répondent « oui, bah y a des pays où c’est comme ça tous les jours »… contre ceux qui n’ont rien demandé finalement, mais qui n’ont pas été éclaboussés par cette vague bien réelle qui fait que même si la vie continue, parfois, pour certains, elle pue.

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 14:18

J’avais toujours l’impression que ça ne pouvait arriver qu’aux autres. Parce que même si l’empathie humaine est forte, surtout sur les réseaux sociaux, aucune personne de mon entourage plus ou moins proche n'avait perdu qui que ce soit, en direct. Les chaines de ceux qui pleuraient des êtres chers perdus, me touchaient mais ne me concernaient pas. Enfin pas de façon directe.

J’avais toujours le sentiment que ça ne pouvait arriver qu’ailleurs. Parce que ça se passait majoritairement à l’autre bout du monde ou à Paris, là où tout se passe, sauf pour nous, pauvres petits provinciaux. Oui, je sais, j’oublie Toulouse… Oui, mais personne n’a été Toulouse !!

J’avais toujours la sensation que se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, bah c’était triste, mais que la vie devait continuer malgré tout. Oui, une véritable mentalité de l’autruche à laquelle adhère, d’ailleurs une majorité de la population occidentale…

J’avais surtout la certitude que tout allait bien mais que le monde tel qu’on le connaissait… ou plutôt, tel qu’on l’aimait (et qu’on l’aime toujours) ne durerait plus très longtemps.

Le jour du 14 juillet, je ne suis pas allée voir les feux avec mes enfants parce qu’ils sont trop petits pour comprendre et qu’ils dorment à l’heure où pettent les pétards. Cependant nous sommes allés voir les pompiers, les gendarmes et autres militaires, au garde à vous sous les drapeaux. Nous avons écouté la Marseillaise. Le plus grand de mes fils se tenait au garde à vous (comme les pompiers et les gendarmes qu’il admire) pendant que le plus petit se dandinait, imitait les sirènes des camions de pompiers et hurlait « Bravooo !!! ».

Ce jour-là, je les regardais, convaincue que le monde tel qu’on le connaissait était fini. Je ne savais pas si le meilleur ou le pire était à venir. Mais l’impression que les choses changeaient était belle et bien là.

Le matin du 15 juillet, j’ai compris. Nice je suis avec toi…

Le matin du 16 juillet, aussi. Istanbul je ne t’oublie pas…

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 09:14

Beaucoup d'arrêts et beaucoup de coups de nerfs plus tard, je suis de retour à mon p'tit boulot "tant aimé" pour une dirée oscillant entre 3 jours et 3 semaines... Pas mal hein ?

 

Beaucoup de recul pris et beaucoup de choses qui me sautent aux yeux (alors que je suis dans la maison pour ma 6ième année) : les choses ont toujours été telles qu'elles sont et elles ne changeront pas... On progresse dans le moule de la personne qui travaille pour la fonction publique.

 

Beaucoup de "pas envie..." et beaucoup de stress sur le visage de certains.

 

Je crois que je suis déjà partie.

Allez Carline, accroche toi parce que cette parenthèse maternelle ne sera ni eternelle ni reposante !

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 09:34

... naaaaaaaaan je rigole.

 

Je me remets pas mal en question actuellement, sur le plan pro.

L'ambiance là-bas et mes hormones, ici, n'aident pas.

Déjà que ça n'allait pas toujours très fort, je crois que j'ai atteint un point de (quasi) non-retour.

 

Du coup, je prospecte, je cherche, je me renseigne....

 

Postuler avec un gros bidon, c'est pas la meilleure idée qui soit niveau disponibilité/crédibilité/bien-être/force de conviction, bref... mieux vaut attendre que je sois moins ronde.

 

Mais quand même...

Quand je vois certaines annonces, je bave et je me fais du mal.

Je me mets à rêver...

A croire même que je pourrais postuler dans des super-méga grande boîtes de luxe et tout ça...

 

C'est un peu comme écrire une lettre à un super beau mec (quand n est célibataire...) parce qu'on vient d'apprendre via des journaux/papiers-toilettes (mais c'est comme ça qu'on les aime) que ce dernier est célibataire.

Allez Carline, arrête, tu te fais du mal !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 13:26

Elle a toujours son bébé pendu à son cou en écharpe et ce dans toutes les positions possibles avec ce grand foulard. On se demande si elle n'a pas des actions dans la boîte qui commercialise son immense bout de tissu aux couleurs boubous made in Africa... Genre elle vous fait une démonstration en live de changement de position de son schtroumpf et de son écharpe d'une main, ou tout en l'allaitant de l'autre.
Pourquoi ? Garder les mains libres ?... Elle pourrait le laisser jouer penard ou roupiller, plutôt ?

Elle utilise des couches jetables et uniquement des couches jetables qu'elle lave avec des graines de bidules ui lui permette d'éviter l'usage de lessive pleine d'allergènes et de phosphates.
Elle pourrait, elle les laverait à la main, mais là son mari a dit stop.

Elle ne consomme que bio/équitable/raisonnée... Au risque de ne pas manger gouttu et facile à préparer.
Elle fait des kilomètres pour ça....

D'ailleurs, le summum du goûtu c'est le tofu mariné/grillé.

Je ne dis pas que c'est pas bon, je dis simplement qu'il existe des choses bien plus savoureuses à se poser sur les papilles.

 

Elle aimerait allaiter le plus tard possible. Comprenez que si elle pouvait, elle donnerait le sein jusqu'aux 12 ans de son enfant.

 

En fait, c'est un genre de hipster au féminin (et sans la barbe) : elle s'habille comme un sac (un tue l'amour...), elle se coiffe avec avec une crayon (et elle trouve ça beau à 30 ans passés...), elle sait tout mieux que tout le monde et surtout avant tout le monde à propos des bébés.

Elle prone l'accouchement sans péridurale, à domicile (ou dans une grotte) et refuse toute assistance médicale.

Elle est contre les vaccins... et d'ailleurs elle est contre tout ce qui est moderne de façon générale.

D'ailleurs elle cultive ses légumes, elle-même, avec son bébé dans le dos (génial... avec un gros soleil... et tout...).

 

Bref, elle m'enerve parce que je ne fais pas mes petits pots, j'utilise des couches jetables et coûteuses, je ne me pose pas tant de question et je trouve que mon premier fils va plutôt bien.. voire même TRES TRES bien.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 12:00

Encore un truc qu'on ne vous dit pas : les mamans se collent une pression d'enfer toute seule mais surtout entre elles. C'est à celle dont la progéniture réussira à passer les étapes clés le plus vite possible : une vraie course contre la montre qui n'a parfois (voire même souvent) aucun sens.

1- la nuit
Une des plus grandes "souffrances" quand on découvre les joies de la maternité, c'est le manque de sommeil.
Quand deux mamans qui dont les progénitures ont des âges voisins se croisent, elles adorent se demander réciproquement si le petit fait ses nuits.
Biiiiiiiiiiiip...... Ça veut dire quoi faire sa nuit ?
Bah j'en sais rien parce qu'il y a le point de vue du pédiatre (être capable de dormir plus de 6h d'affilée), il y a celui des autres mamans (là, ça varie selon l'hypocrisie de chacune quand tu leur poses la question) et surtout il y a ton naïf point de vue (21:00 / 9:00 sans interruption)
La compétition consiste à avoir un enfant qui dorme le plus longtemps possible alors qu'il n'est âgé que de quelques jour voire même d'une poignée d'heures parfois...

La seule normalité que je connaisse, c'est qu'un enfant qui ne dort pas plus de 10h à la suite une fois ses 6mois révolus, vaut la peine de croiser un pédiatre pour avoir des réponses...


2- les dents
Signe que ton enfant se développe à un rythme "normal", mais surtout période ô combien compliquée parce qu'accompagnée de quelques maux.
On trouve sur internet tout un tas de dates auxquelles nos enfants sont censés avoir toutes les dents, dans les quantités prévues, aux dates attendues.
La compétition consiste à évoquer les maux traversés par le petit... Ou pas. Les super maman vont vous dire : olalalalala moi il a sorti toutes ses dents et bah on a rien vu...
J'ai toujours du mal à y croire, parce qu'avoir mal aux dents (et ce à tout âge) ça faut sacrément saliver et baver... Et ça gêne pour manger, d'avoir un pieu qui vous traverse les gencives non ?

Normalité ? Je dis foutaise parce qu'un enfant peut naître avec ses dents, parce que mon fils a tellement morflé que j'ai cru qu'il aurait 70 dents sorties avant ses deux ans, parce que tous les enfants ne sortent pas toutes les dents requises aux moments prévus.

3- la stature assise et les déplacements
Sujet d'angoisse pour les mamans. Il rampe, il se roule, il se traine les fesses...
La motricité est elle acquise ou non ?
L'enfant est-il suffisamment stimulé ou au contraire trop assisté ?
Je rigole aujourd'hui quand j'entends des mamans parlaient de ça : un enfant qui se déplace, c'est le début de pas mal d'ennuis... Mais surtout des première bobos

Ce que j'ai appris en tant que maman ? Un enfant doit pouvoir se déplacer seul avant ses 18/20 mois sinon on demande aux vrais pro ce qu'ils en pensent.

4- la marche et la position debout pseudo-stable
Une vraie fierté de voir son p'tit bout passer de la stature de petit ours à celle de petit homme.
Toutes les mamans fanfaronnent quand elles évoquent les premiers pas de leurs petiots... Ça c'est au début...
Après elle te dise que leur enfant a marché tôt et qu'elles sont tout le temps entrain de lui courir après et qu'elles sont épuisées.
Krrrrrkrrrrrkrrrrrr

Une enfant devrait savoir marcher seul vers 2 ans au plus tard, sinon, il fait demander aux éminents spécialistes de qu'ils en pensent.

5- la propreté
C'est LE signal qui prouve que ton enfant peut aller faire un tour dans la spirale infernale du cursus scolaire...
On a toute hâte de les voir se débrouiller seuls mais ça se paie de patience et/ou d'accidents.
Il y a celles qui attendent que l'enfant le demande de lui même.
Il y a celles qui l'imposent à leurs enfant parce qu'ils semblent prêts (mon cas).
Il y a celles qui naviguent en eaux troubles parce que la synchronisation fesses sur le pot/sortie du pipi/ couche sur les fesses n'est pas encore au point.
Patience et surtout pas de colère ni d'empressement.

Un enfant cherchant à imiter les grands, il devra trouver son pot là où vous-même vous faites pipi/kk.
Au milieu du salon en regardant la télé, les pédiatres disent bof... Parce que dans la vraie vie personne ne fait ses besoins devant la télé, au milieu du salon... Parce que les toilettes sont une pièce consacrée uniquement à l'évacuation de tout ça dans les lieux publics...

On pourrait en raconter tellement d'autre...
La compétition débute bien avant la naissance de toute façon ?
Quoi ? Personne ne l'avait remarqué ?
Ooooooh bah je vous fais un topo là-dessus rapidement.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 08:10

J'ai testé Angry Bird aux débuts des téléphones intelligents.

Aux vues de l'addiction plus que pittoyable que cela entrainait chez certaines personnes dont je tairais les noms, j'ai été dégoutée par ce jeu et j'ai laissé tomber.

Je veux dire que j'ai laissé tombé les p'tits zozios et leurs potes cochonnets verts... mais aussi l'idée de jouer à d'autres jeux.

 

Et puis...

 

 

Et puis, j'ai eu affaire à une étudiante que je voyais tout le temps le nez dans son téléphone...

Je la taquinais parce que je croyais qu'elle était facebook-addict ou qu'elle échangeait des SMS avec sa "super bande de potes du samedi soir".

Jusqu'au jour où j'ai découvert qu'en fait, elle jouait en cours...

Elle guettais l'heure, piaffait sur sa chaise puis se ruait sur son smartphone.

Elle souriait bêtement quand on lui posait des questions ou quand on la prennait sur le fait.

Elle souriait tellement bêtement que je crois que même quand mon fils ("Paulo" 2ans et demi) a fait une boulette et qu'il est pris la main dans le sac, il ne sourit pas aussi nunuchement.

Les pseudo-potes de classe m'en ont parlé en douce : elle joue beaucoup, elle se lève même la nuit pour ça... Elle se serait même séparée de son chéri à cause de ça...c'est ce qui explique qu'elle n'est pas capable d'être à l'heure où que ce soit (boulot, classe etc...)

Ooooooh p*tain ?

Ils me balancent le nom de cette e-drogue...

 

Alors...

 

Bah je me suis retrouvée arrêtée à la maison.

Paulo était obligé d'aller à la crèche pour laisser maman se reposer...

Et pour tuer le temps (parce qu'en ce temps-là, je ne maitrisais pas toutes les subtilités des chaînes en replay), j'ai téléchargé le jeu et tenté le truc.

Sympa.

Mon chéri n'est pas tombé aussi bas que la demoisselle évoquée plus tôt... enfin presque !

Et beaucoup de gens de mon entourage reconnaisse une forme de dépendance qu'ils qualifient de "ridicule".

Je cite un de mes collègues (un bien, pas un kiserarien) à ce sujet : "chacun dans son coin du lit à jouer, l'un sur sa tablette, l'autre sur son smartphone...on a l'air de quoi ? hein ?"

 

Et donc...

 

Aujourd'hui, je joue occasionnellement et ça me va.

Mais si j'écris cet article, c'est pour toi qui m'envoies quelques 30 demandes de vies supplémentaires par jour (et je n'exagère pas).

Pour toi, qui ne liras sans doute pas cet article mais qui se mures dans un jeu avec des p'tits trucs de couleurs et qui ne vois même pas qu'autour de toi, la vraie vie continue, avec ou sans toi.

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 08:00
Quand on devient maman on est confronté à plein de changements.
Quand bien même les autres mamans/ ma mère à moi/ mes copines etc... M'avaient déjà prévenue, je ne m'attendais pas à ces changements-là.

1 - Adieu prénom
Je ne suis plus Carline mais la maman de...

2 - Adieu grasses matinée
À moins d'avoir la chance d'avoir un enfant marmotte, il est rare de pouvoir dépasser les 8:30
(Sauf situations exceptionnelles... Genre allaitement + un peu picoler ... Ooooooh mère indigne)

3 - Adieu grosses bringues et grosses picolo-party
Bah les yeux doivent être en face de trous et TOUT doit être anticipé. Donc compliqué de gérer son mal de tête et son envie de vomir en temps normal, ajoutons à cela un petit être qui à besoin de vous pour TOUT... bon bah voilà, tout est dit.

4 - Adieu junk food attitude
Un enfant, ça doit manger équilibré et quand on est parent (sauf si on a ni conscience ni notion de nutrition de base) on essaie de montrer un peu l'exemple... Donc retour des fruits, des légumes et des petits plats à partager en famille. En quand en prime, tu entends "hmmm, je me régale maman..."

5 - Adieu gros mots en tout genre
Un enfant ça répète tout... Mais alors vraiment tout...
À moins de vouloir transformer ton enfant un dictionnaire des bidochons, bah tu surveilles ton langage.

6 - Adieu gestes pour sauvouiller ma planète
Les couches... Ça existe en jetable, oui, je sais, mais moi je travaille et j'aime bien faire autre chose que des lessives pendant mes soirées libres.
Les cotons, sacs plastiques, machines à gogo...
Les restes que tu jettes à la poubelle parce que cette fois-ci c'était pas "hmmm, je me régale" ou juste parce que l'appétit ça va, ça vient chez les petiots.

7 - Adieu trucs chers et un brin superficiels
À moins de ne pas être limité financièrement et/ou dépourvu de tout matérialisme, bah un enfant ça vous ruine un truc hors de pris en moins de temps qu'il n'en faut pour le commander sur internet.
Alors les petits tops agrandis car tiraillés par les petites mains ou arrosés de vomis/bon-manger....
Certes, on peut prendre l'option "dressage" et expliquer à son enfant qu'il vit dans un musée, mais je préfère laisser ça aux "autres" = les gros naïfs qui pensent que JAMAIS leur enfant n'osera s'en prendre à cette chose précieuse ... Eux, peut-être pas, mais leurs potes...
Aaaaah parce qu'en plus leurs enfants ne peuvent pas avoir d'amis autres que ceux avec le même mode d'éducation ?

8 - Adieu crédibilité
Tu dis un truc... Ton enfant fait systématiquement le contraire.
"Non, finis les pleurs la nuit..."
Et la nuit suivante à 1:30.... Ouiiiiiin mamaaaaan
Rhaaaaaaaaaaa

9 - Adieu méga Bronx dans ta baraque
Tout ce qui traine peut être source de danger pour tout un tas de raison.
Et on aura beau lui expliquer, le gronder le.... Je sais pas quoi d'autre... Quand un enfant a décidé d'essayer cette chose interdite, il l'essaiera.
Alors, on sécurise, ramasse et protège au mieux même si on est la risée de certains (= les non parents) ou que les vieux nous critiquent en douce (ils en font trop, d'mon temps on en faisait pas autant et on en est pas mort - de ton temps, c'était pas pareil, alors comparé ce qui est comparable)

Sinon, je maintiens ... Avoir un enfant reste la plus belle expérience d'une vie toute entière.
La prochaine fois, je vous causerai de la compétition intermamnouettes...
Partager cet article
Repost0
16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:48

Maman d'un p'tit mec de 2 ans et demi et en attente du second pour le mois de décembre, je fais le point sur ce qui a été et qui ne sera plus...

Devenir maman et surtout (essayer d') assurer au quotidien ont changé ma vie mais aussi mon oeil sur ce qui m'entoure. Bizarement, le regard des autres sur moi a changé, aussi.

 

 

On ne regarde plus les trottoirs ou un chien sans laisse comme avant.

On ne perçoit plus ceux qui sont garés d'un peu trop prés avec indulgence (genre, ça pourrait m'arriver).

On maudit les appels pendant les heures de dodo.

 

Bref, on change et on ne comprend pas pourquoi le monde ne s'adapte pas à notre nouvel univers.

Dire que je ne comprennais pas ces mamans qui pensaient que tout tournait autour de leurs p'tits bouts.

 

Révolution ?

Y a pas plus fort comme mot ?

Partager cet article
Repost0
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 06:44

Maintenant que je suis maman et que je suis passée par les cases « accouchement », « allaitement » etc… mon point de vue sur beaucoup de choses a changé.

Avant pour moi, une sage femme, c’était une dame qui te tenait la main quand on te disait de pousser sur la table de travail. Elle était gentille et elle se contentait de bêtifier en voyant un bébé. Elle avait un côté foncièrement rétrograde puisqu’elle te poussait à allaiter coute que coute, sans prendre en compte tes envies, tes peurs ou tes convictions. Elle encourageait les parents à dormir avec leurs bébés quitte à « ranger » le papa sur le canapé du salon pour quelques nuits.

Avant, pour moi, une puéricultrice c’était la dame qui faisait des gazouillis en cœur avec les bébés. Elle te disait quoi faire quand tu changeais ou quand tu lavais ton bébé mais tu ne pouvais jamais faire aussi bien qu’elle parce qu’elle, elle a un master-ès en bébé-logie. Une sorte de nounou améliorée, quoi.

Avant pour moi un pédiatre, ça ne servait à rien puisqu’on a déjà un médecin traitant.

Avant pour moi, la maternité c’était un lieu où se mélangeait les fleurs, les nounours, les paquets cadeaux, les pleurs de joie des parents/arrière-grands parents, les passages des copines chargées de paquets.

 

Et puis, il y avait toutes ces attitudes que je ne comprenais pas : ces femmes qui « déballaient » leurs seins en toute circonstance pour nourrir leur progéniture, l’armada nécessaire pour sortir un bébé, le « sur-emmitouflage », les causeries de rythme de sommeil/quantité de lait ingéré/façon de se partager les tâches entre le papa et la maman, le déroulement et la durée de l’accouchement, les conséquences physiques du même accouchement (ce qu’on n’entend pas quand on est enceinte, bizarrement)…

 

Seulement, voilà, j’en suis revenue de tout ça.

 

La sage-femme est bien nommée parce qu’elle sait, qu’elle aide, qu’elle rassure et qu’elle guide pas à pas, tout en douceur vers ce full-time job qu’est celui de maman d’un nourrisson. Elle apprend à faire connaissance avec son bébé, mais aussi (et surtout) avec ce corps endolori qu’on avait oublié pendant des mois et qui aujourd’hui a changé et ne répond plus du tout aux commandes qu’on pensait pourtant automatique…"comment ça quand je me lève, je me fais pipi dessus ??!!!"

Elle aide à accepter que p*tain de b*rdel de m*rde, on a tout pour être heureuse et malgré tout on pleure toutes les larmes de notre corps depuis 2 jours pour un oui, pour un non ou un mot un peu prononcé de travers par votre conjoint, lui-aussi à bout de nerfs : "comment ça je fais un baby-blues ?!!! c'est pas une légende urbaine ce truc ???"
(enfin, dans mon cas, « on » a été enceinte, « on » a accouché… et, ne déplaise à mon cher et tendre : ON a fait un baby-blues).

 

J’ai appris qu’une puéricultrice, ça aidait à dédramatiser les grandes épreuves que sont les premiers bains, les premiers changes, les choix des vêtements (assez chaud ?  trop chaud ?). Une puéricultrice, ça guide dans les premiers gestes du quotidien, les choses à faire, à ne pas faire, les produits à utiliser… et tous ces petits trucs et ces petites astuces qui aident à déchiffrer ce qu’il faut pour répondre au besoin d’un mini-mec qui chouine souvent et qui arrive (systématiquement, si, si !) sans mode d’emploi.

 

Un pédiatre, c’est une encyclopédie vivante qui rigole avec vous des pipis surprises ou des mimiques !

 

Déballer ses seins en public, c’est presque normal : on a du mal à s’imaginer que ce sont les nôtres ! Personnellement, je les intègre comme des citernes (posées là parce que c’est pratique plutôt que de les mettre dans le sac !) et non comme une partie intégrante de mon corps…

Quant aux discussions entre nanas/maman : ça rassure, c’est dans la continuité de cette rivalité entre filles (mon gamin a 6 semaines :  il fait ses nuits, a toutes ses dents et court le semi-marathon … okay !
mon accouchement a été long, douloureux…)

 

Et puis il y a toutes ces choses qu’on ne vous dit surtout pas quand vous êtes enceinte : un accouchement se déroule dans le sang, la douleur et la peur… les jours qui suivent, c’est encore du sang, encore de la douleur, toujours de la peur mais surtout beaucoup de fierté.
On ne dit pas tout ça parce que la nature est bien faite et qu’on oublie le mauvais pour ne retenir que le fabuleux : ce nouveau regard qui semble se plonger si intensément dans le vôtre, les grosses larmes de votre conjoint, cette douceur et ce fabuleux instinct qui fait qu'un enfant se blottit contre sa mère.
Et après beaucoup de femmes vous l'avouent : elles vous rapportent ce qu’on leur a dit de leur accouchement parce qu’elles s’en souviennent tout juste ou bien dans le désordre.

 

Partager cet article
Repost0