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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 21:09
J'imagine que toutes les villes de France qu'elles soient en métropole ou dans les DOM, procèdent à un déballage annuel voire bi-annuel. J'ai grandi à Annecy et en bonne annécienne, ma maman nous a toujours emmené, ma soeur et moi, dénicher les bonnes affaires dans ses grands déballage.
A Annecy,  les bonnes affaires, on peut les faire pendant la foire de la Saint André (le premier mardi de décembre) et me déballage du 14 juillet (le samedi avant ladite date). J'y ai découvert des marques plus ou moins prestigieuses, le fait d'acheter des collections datant de quelques années en arrière (et surtout les avantages énormes que ça pouvait apporter) et surtout le côté animal et carnassier d'une femme aux abords d'un stand de vêtements dégriffés à -70%. Une expérience de la vie, quoi qu'on puisse en penser !

Les années passent et on ne trouve plus de temps ou de bonnes occasions pour se jeter dans ces fosses aux lions. On part, sans même se souvenir que ça existait. On en pratique dans d'autres endroits avec la sensation qu'il  a  mieux ailleurs : non pas dans les affaires à faire, ni dans les gens qui nous accompagnent. On oublie même, qu'il y avait un côté fête foraine la dessous et que ça nous rappelle plein de choses...
Ma soeur et moi savions que nos parents y trouveraient probablement des idées de cadeaux pour Noël, un nouveau jean ou une chouette surprise. Bref, tout ce qui va avec un joli souvenir de petite fille. La magie existe même pour les fashion-victims !

Hier, j'ai marché sur tout ça. Je ne me souvenais pas. C'est quand j'ai respiré toutes ces affreuses odeurs et entendu tous ces bruits si riches en souvenirs que je me suis rappelée : les merguez, la techno, les diots au vin blanc, les marchands de couleurs, les frites, les camelots, les chouros, les forains, le vin chaud, les artisans, les chouchoux au caramel... c'est loin et pourtant aujourd'hui, je suis de celles qui griffent ou mordent pour être sure qu'elles en récupéreront  la moelle essentielle qui fait de cette journée un moment inoubliable mais que le banquier ne comprendra pas !
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 21:44
Facebook. On m'en parlait, je m'en fouttais...
On m'y avait invité, je m'en cognais.
... Jusqu'à ce qu'on m'invite à venir y consulter un profil en Juin de cette (détestable) année 2008. Qui dit consultation, dit ouverture de compte etc... Je vous épargne le nom de celui qui m'a invité à consulter ce profil, pas de violence, ni d'insulte, siouplé !
Une fois le profil consulté, j'ai tout laissé au placard.

Début Août, alors que ma vie prenait un virage inattendue, j'ai été recontactée par différentes personnes par ce biais... ah ? on m'a fait remarqué que c'était un moyen de retrouver des amis, de publier des photos et de parler de soi d'une façon moins brouillon et plus drôle que tous les autre sites du même genre.
J'ai donné l'adresse de mon blog, mon numéro de portable, mon adresse, mes cursus et professionnels... j'y ai même ajouté des photos de ceux qui sont si chers à mon coeur ou de moi en maillot de bain (bah oui... 3 ans passés short+tongs+maillot on ne va pas le montrer autrement qu'en short+tong+maillot).

Avec un profil à accès limité, ne se listaient dans mes contacts que les guyanais et quelques annéciens retrouvés. Pui, je me suis laissée emportée dans la mouvance : acceptant de laisser consulter mon profil par des gens que je ne connaissais que peu, par d'autres que je ne connaissais pas du tout mais aussi par de vieilles connaissances que j'ai eu plaisir à revoir. Au fur et à mesure que mon nombre de contacts (amis dit-on) s'accroissait, je supprimais les informations et données trop personnelles... mais je laissais mes photos : short+tong+maillot, c'est tellement moi !

Alors finalement, Facebook, c'est comme dans la vraie vie : des gars qui vous reprochent de mettre des photos de vous, de vos proches en vous expliquant que vous vous dévoilez trop. Comprennez qu'ils aimeraient en avoir l'exclusivité !
Des inconnus qui trouvent des excuses toujours plus minables pour consulter vos infos persos. En langage Facebookien : "dis, tu veux être mon ami ?". ça en dit long sur le niveau !
Des amis que vous avez dans vos contacts, avec lesquels vous n'avez plus rien en commun mais que vous avez des scrupules à supprimer de ladite liste, parce que... bah vous en gardez d'autres que vous ne connaissiez pas avec lequels vous vous marrez bien plus, finalement !
Des ex qui tentent de comprendre pourquoi, des amants ratés qui tentent la même chose.
De la famille qui ricane de vos âneries.
... c'est surtout l'occasion exceptionnelle de faire se cotoyer (virtuellement, en tout cas) vos ex et vos potentiels amants, vos meilleurs amis et de sombres inconnus, votre famille et vos pottes de fac les plus allumés, les copines qui ne pouvaient pas se voir dans la cours de récré et visiter en toute impunité une petite part d'eux, d'en rire, de les maudire ou de s'en servir pour se rassurer.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 16:38

parce qu'elle est tellement vrai...





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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 17:29

Après avoir passé 10 jours à aprenter els rues de la capitale, je suis de retour en Savoie où la neige m'attendait... (siiii, elle m'attendait)

Je suis épuisée physiquement, moralement aussi, cela va sans dire. L'ambiance parigote est plus proche de celle de Guyane que celle d'Aix. On a la sensation d'être dans un grand bain où personne ne vous connait, ne vous voit (sauf pour vous brancher, vous taxer ou se payer votre tronche) etc... ça a un côté rassurant.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 22:50
Les filles, on nous ment... oui, on veut nous faire croire des choses qui ne sont pas vraies (donc on nous ment bel et bien).
Je suis à Paris depuis quelques jours, seulement, et je me rends compte que très peu de parisiennes collent à mon stéréotype de la parisienne.
D'abord, très peu voire pas du tout de talon aux pieds, ce qui se comprend : amusez vous à courir après le bus/métro/RER, à marcher sur des rues pavées (certes, celles de Montparnasse) ou même rester debout des heures durant sur 5 cm minimum de talon. Croyez moi, pour l'avoir vécu, mal aux pieds, courbatures et chevilles tordues assurées. En ce qui me concerne, j'y ai même laissé le talon de mes chaussures... aaaaaargh !... mais c'étit sur les Champs, alors, c'est pas si grave !
Ces mêmes parisiennes sont tristement sapées ou vous donnent l'impression d'être déguisées. Celles qui sont discrètement originales (comme la plupart d'entre nous) sont donc immédiatement fichées comme provinciales, comprenez "gentilles plouquettes".
A côté de ça, elles sont sympas et proposent spontanément de l'aide en vous voyant, perdue, le nez en l'air, dans le métro ou dans la rue. Elles s'isolent derrière un livre, un lecteur MP3 pour ne pas se faire grassement aborder ou salement "mater" dans le métro. Quand vous les voyez le nez dans leurs portables, elles ne cherchent pas à s'occuper ou se donner une contenance : elles sont de réelles Cellphone-addicts... incroyable, hein ? Oui, c'est moi, Carline, super SMS-ophage qui déclare cela. Je suis vaincue.
Elles se baladent avec un joli sac en papier siglé "Fauchon", "Ladurée" ou d'autres marques plus en rapport avec la mode textile de luxe... en guise de sac à main : touchant.
Elles sont habillées des pieds à la tête en H&M, Mango, ou Zara... élégantes mais exhibent une faute de goût énorme avec leur sac Vuitton made in Maroco ou leurs lunettes Chonel, notament.

Bref à côté de cela rassurez vous : la Tour Eiffel, le Sacré Coeur ou les Champs Elysées n'ont toujours pas déménagé. L'expo Picasso au grand palais affiche toujours complet (et ce jusqu'au 14 décembre). Les boutiques de luxe ne désemplissent pas... la crise n'est décidément pas la même pour tous.
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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 14:41
J'ai des niouzes de l'autre côté de l'océan tout en me doutant, pertinament que "bah oui, ça me manque tout ça" (non pas tout de chez tout, je suis barrée mais pas à ce point).

La vie ici est tellement différente en bien comme en mal !
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 11:12
Je ne suis pas spécialement amatrice de Woody Allen : je trouve souvent ces films trop intellectuels et en tant que "grosse bourinoss amatrice de spectacle" je n'y trouve que rarement mon compte.
Oui mais là, c'est pas pareil...
Le film se passe à Barcelone, il est souvent diffusé en VO (oui, sous titré !), Penelope Cruz est dite y jouer à merceille et il y a aussi Javier Bidule-chose avec sa gueule burinée amusante et super charmante à la fois.

une fois dans le film... merde, je reconnais tout plein de petits morceaux de ce que j'ai vécu en Guyane, d'autres que j'aurais pu vivre mais que je n'aurais pas supporté : une espèce de folie, de passion, de grand n'importe quoi...
C'est surtout ll'histoire de femmes confrontées à des choix, amoureux.

Chacun ira de son interprétation.
Tout ça pour dire, que bah... j'ai bien aimé !
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 18:15
Je rentre de Guyane coiffé tel un balais à franges portugais, donc croiser MON coiffeur ne sera pas un luxe !
Alors lui et moi, on a un max de point en commun :
- on rentre de loin après une rupture amoureuse passée loin de nos montagnes,
- on trouve que Valérie Lemercier embellie avec l'age,
- on pense qu'Annecy ne change décidément pas,
- on aime les fringues belles (mais chères), les bijoux pas forcément clinquant mais imposant (toujours chers), les godasses et les jeans prématurément vieillis (couteux, évidement)
- on sait qu'on a un potentiel mais on ignore comment l'exploiter (enfin là, je parle pour moi puisque lui... c'est fait),
- on est certain qu'il est temps de monter des projets personnels et de ne plus écouter ceux qui vous disent que ce n'est pas le moment, qu'il faudrait réfléchir parce que ce n'est jamais le moment et qu'à force de réfléchir d'autres concretiseront vos projets,
- on rale, on médit et on rit comme des couillons,
- on aime le thé aux épices de chez Folliet,
- on écoute les voisines parler bébé, grossesse, priorités et régimes post-grossesse en ricanat jaune parce qu'à lui comme à moi, ça nous manque...
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 15:48
Quand on vit en Guyane, on ne subit pas de changement d'heure avec des passages à des heures d'été ou d'hiver. Les raisons en sont simples : d'abord il n'est jamais question d'été ou d'hiver mais de saison sèche ou de saison des pluies. La seconde s'explique par la proximité de l'équateur : le Guyane est situé 4° au nord de l'équateur, les jours rallongent ou raccourcissent de façon quasi imperceptible. Il faut tout de même imaginer que ça change, tout de même beaucoup de choses pour les guyanais :
- 4 heures et non plus 5, nous séparent de l'heure du pays dont on dépend,
- l'avion part plus tôt... pour être toujours à la même heure à l'aéroport d'Orly,
- les ordinateurs (et même certains téléphones portables) se mettent automatiquement aux heures d'été ou d'hiver...

Bref autant de choses qui nous rappellent, à nous métro expat', le rythme des saisons.

Quand je me levais les dimanches de changement d'heures, je me posais toujours tout un tas dquestions à rpopos de la météo. Heure d'hiver était synonyme de premières neiges en plaine tant dis qu'heure d'été me faisait penser aux bourgeons qui pointaient leurs "nez" sur les branches. Bucolique hein ?
On a changé d'heure, ce dernier dimanche... et pas de neige, juste une météo grise, froide et pluvieuse d'automne en France.
Je ne sais pas si je dois me m'affoler ou m'impatienter à propos de l'arrivée de la neige se pointer dans le jardin !
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 21:01
3 semaines se sont écoulées depuis mon départ de Guyane et je ne peux pas me vanter d'être beaucoup sortie. Non que je ne sorte plus lors de mes passages en France ou même quand j'y vivais mais une sortie, surtout quand elle est occasionnelle, est toujours un plaisir.
Je suis retournée dans un endroit où je sortais souvent étant étudiante. Je n'aimais pas trop ce bar de nuit pour les souvenirs qu'il évoquait alors y revenir tant 'années après a été un expérience sympa. Les gens ne changent pas, la musique et les conso non plus.

Je ne vais pas vous rapporter l'ambiance ou les détails amusants de la soirée non parce que tout semblait être resté comme avant... mais moi, oui moi, contrairement à ce que j'avais pensé, j'avais changé. En bien...
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