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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 09:34

... naaaaaaaaan je rigole.

 

Je me remets pas mal en question actuellement, sur le plan pro.

L'ambiance là-bas et mes hormones, ici, n'aident pas.

Déjà que ça n'allait pas toujours très fort, je crois que j'ai atteint un point de (quasi) non-retour.

 

Du coup, je prospecte, je cherche, je me renseigne....

 

Postuler avec un gros bidon, c'est pas la meilleure idée qui soit niveau disponibilité/crédibilité/bien-être/force de conviction, bref... mieux vaut attendre que je sois moins ronde.

 

Mais quand même...

Quand je vois certaines annonces, je bave et je me fais du mal.

Je me mets à rêver...

A croire même que je pourrais postuler dans des super-méga grande boîtes de luxe et tout ça...

 

C'est un peu comme écrire une lettre à un super beau mec (quand n est célibataire...) parce qu'on vient d'apprendre via des journaux/papiers-toilettes (mais c'est comme ça qu'on les aime) que ce dernier est célibataire.

Allez Carline, arrête, tu te fais du mal !

 

 

 

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 08:00
Quand on devient maman on est confronté à plein de changements.
Quand bien même les autres mamans/ ma mère à moi/ mes copines etc... M'avaient déjà prévenue, je ne m'attendais pas à ces changements-là.

1 - Adieu prénom
Je ne suis plus Carline mais la maman de...

2 - Adieu grasses matinée
À moins d'avoir la chance d'avoir un enfant marmotte, il est rare de pouvoir dépasser les 8:30
(Sauf situations exceptionnelles... Genre allaitement + un peu picoler ... Ooooooh mère indigne)

3 - Adieu grosses bringues et grosses picolo-party
Bah les yeux doivent être en face de trous et TOUT doit être anticipé. Donc compliqué de gérer son mal de tête et son envie de vomir en temps normal, ajoutons à cela un petit être qui à besoin de vous pour TOUT... bon bah voilà, tout est dit.

4 - Adieu junk food attitude
Un enfant, ça doit manger équilibré et quand on est parent (sauf si on a ni conscience ni notion de nutrition de base) on essaie de montrer un peu l'exemple... Donc retour des fruits, des légumes et des petits plats à partager en famille. En quand en prime, tu entends "hmmm, je me régale maman..."

5 - Adieu gros mots en tout genre
Un enfant ça répète tout... Mais alors vraiment tout...
À moins de vouloir transformer ton enfant un dictionnaire des bidochons, bah tu surveilles ton langage.

6 - Adieu gestes pour sauvouiller ma planète
Les couches... Ça existe en jetable, oui, je sais, mais moi je travaille et j'aime bien faire autre chose que des lessives pendant mes soirées libres.
Les cotons, sacs plastiques, machines à gogo...
Les restes que tu jettes à la poubelle parce que cette fois-ci c'était pas "hmmm, je me régale" ou juste parce que l'appétit ça va, ça vient chez les petiots.

7 - Adieu trucs chers et un brin superficiels
À moins de ne pas être limité financièrement et/ou dépourvu de tout matérialisme, bah un enfant ça vous ruine un truc hors de pris en moins de temps qu'il n'en faut pour le commander sur internet.
Alors les petits tops agrandis car tiraillés par les petites mains ou arrosés de vomis/bon-manger....
Certes, on peut prendre l'option "dressage" et expliquer à son enfant qu'il vit dans un musée, mais je préfère laisser ça aux "autres" = les gros naïfs qui pensent que JAMAIS leur enfant n'osera s'en prendre à cette chose précieuse ... Eux, peut-être pas, mais leurs potes...
Aaaaah parce qu'en plus leurs enfants ne peuvent pas avoir d'amis autres que ceux avec le même mode d'éducation ?

8 - Adieu crédibilité
Tu dis un truc... Ton enfant fait systématiquement le contraire.
"Non, finis les pleurs la nuit..."
Et la nuit suivante à 1:30.... Ouiiiiiin mamaaaaan
Rhaaaaaaaaaaa

9 - Adieu méga Bronx dans ta baraque
Tout ce qui traine peut être source de danger pour tout un tas de raison.
Et on aura beau lui expliquer, le gronder le.... Je sais pas quoi d'autre... Quand un enfant a décidé d'essayer cette chose interdite, il l'essaiera.
Alors, on sécurise, ramasse et protège au mieux même si on est la risée de certains (= les non parents) ou que les vieux nous critiquent en douce (ils en font trop, d'mon temps on en faisait pas autant et on en est pas mort - de ton temps, c'était pas pareil, alors comparé ce qui est comparable)

Sinon, je maintiens ... Avoir un enfant reste la plus belle expérience d'une vie toute entière.
La prochaine fois, je vous causerai de la compétition intermamnouettes...
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:48

Maman d'un p'tit mec de 2 ans et demi et en attente du second pour le mois de décembre, je fais le point sur ce qui a été et qui ne sera plus...

Devenir maman et surtout (essayer d') assurer au quotidien ont changé ma vie mais aussi mon oeil sur ce qui m'entoure. Bizarement, le regard des autres sur moi a changé, aussi.

 

 

On ne regarde plus les trottoirs ou un chien sans laisse comme avant.

On ne perçoit plus ceux qui sont garés d'un peu trop prés avec indulgence (genre, ça pourrait m'arriver).

On maudit les appels pendant les heures de dodo.

 

Bref, on change et on ne comprend pas pourquoi le monde ne s'adapte pas à notre nouvel univers.

Dire que je ne comprennais pas ces mamans qui pensaient que tout tournait autour de leurs p'tits bouts.

 

Révolution ?

Y a pas plus fort comme mot ?

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 06:44

Maintenant que je suis maman et que je suis passée par les cases « accouchement », « allaitement » etc… mon point de vue sur beaucoup de choses a changé.

Avant pour moi, une sage femme, c’était une dame qui te tenait la main quand on te disait de pousser sur la table de travail. Elle était gentille et elle se contentait de bêtifier en voyant un bébé. Elle avait un côté foncièrement rétrograde puisqu’elle te poussait à allaiter coute que coute, sans prendre en compte tes envies, tes peurs ou tes convictions. Elle encourageait les parents à dormir avec leurs bébés quitte à « ranger » le papa sur le canapé du salon pour quelques nuits.

Avant, pour moi, une puéricultrice c’était la dame qui faisait des gazouillis en cœur avec les bébés. Elle te disait quoi faire quand tu changeais ou quand tu lavais ton bébé mais tu ne pouvais jamais faire aussi bien qu’elle parce qu’elle, elle a un master-ès en bébé-logie. Une sorte de nounou améliorée, quoi.

Avant pour moi un pédiatre, ça ne servait à rien puisqu’on a déjà un médecin traitant.

Avant pour moi, la maternité c’était un lieu où se mélangeait les fleurs, les nounours, les paquets cadeaux, les pleurs de joie des parents/arrière-grands parents, les passages des copines chargées de paquets.

 

Et puis, il y avait toutes ces attitudes que je ne comprenais pas : ces femmes qui « déballaient » leurs seins en toute circonstance pour nourrir leur progéniture, l’armada nécessaire pour sortir un bébé, le « sur-emmitouflage », les causeries de rythme de sommeil/quantité de lait ingéré/façon de se partager les tâches entre le papa et la maman, le déroulement et la durée de l’accouchement, les conséquences physiques du même accouchement (ce qu’on n’entend pas quand on est enceinte, bizarrement)…

 

Seulement, voilà, j’en suis revenue de tout ça.

 

La sage-femme est bien nommée parce qu’elle sait, qu’elle aide, qu’elle rassure et qu’elle guide pas à pas, tout en douceur vers ce full-time job qu’est celui de maman d’un nourrisson. Elle apprend à faire connaissance avec son bébé, mais aussi (et surtout) avec ce corps endolori qu’on avait oublié pendant des mois et qui aujourd’hui a changé et ne répond plus du tout aux commandes qu’on pensait pourtant automatique…"comment ça quand je me lève, je me fais pipi dessus ??!!!"

Elle aide à accepter que p*tain de b*rdel de m*rde, on a tout pour être heureuse et malgré tout on pleure toutes les larmes de notre corps depuis 2 jours pour un oui, pour un non ou un mot un peu prononcé de travers par votre conjoint, lui-aussi à bout de nerfs : "comment ça je fais un baby-blues ?!!! c'est pas une légende urbaine ce truc ???"
(enfin, dans mon cas, « on » a été enceinte, « on » a accouché… et, ne déplaise à mon cher et tendre : ON a fait un baby-blues).

 

J’ai appris qu’une puéricultrice, ça aidait à dédramatiser les grandes épreuves que sont les premiers bains, les premiers changes, les choix des vêtements (assez chaud ?  trop chaud ?). Une puéricultrice, ça guide dans les premiers gestes du quotidien, les choses à faire, à ne pas faire, les produits à utiliser… et tous ces petits trucs et ces petites astuces qui aident à déchiffrer ce qu’il faut pour répondre au besoin d’un mini-mec qui chouine souvent et qui arrive (systématiquement, si, si !) sans mode d’emploi.

 

Un pédiatre, c’est une encyclopédie vivante qui rigole avec vous des pipis surprises ou des mimiques !

 

Déballer ses seins en public, c’est presque normal : on a du mal à s’imaginer que ce sont les nôtres ! Personnellement, je les intègre comme des citernes (posées là parce que c’est pratique plutôt que de les mettre dans le sac !) et non comme une partie intégrante de mon corps…

Quant aux discussions entre nanas/maman : ça rassure, c’est dans la continuité de cette rivalité entre filles (mon gamin a 6 semaines :  il fait ses nuits, a toutes ses dents et court le semi-marathon … okay !
mon accouchement a été long, douloureux…)

 

Et puis il y a toutes ces choses qu’on ne vous dit surtout pas quand vous êtes enceinte : un accouchement se déroule dans le sang, la douleur et la peur… les jours qui suivent, c’est encore du sang, encore de la douleur, toujours de la peur mais surtout beaucoup de fierté.
On ne dit pas tout ça parce que la nature est bien faite et qu’on oublie le mauvais pour ne retenir que le fabuleux : ce nouveau regard qui semble se plonger si intensément dans le vôtre, les grosses larmes de votre conjoint, cette douceur et ce fabuleux instinct qui fait qu'un enfant se blottit contre sa mère.
Et après beaucoup de femmes vous l'avouent : elles vous rapportent ce qu’on leur a dit de leur accouchement parce qu’elles s’en souviennent tout juste ou bien dans le désordre.

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 09:14

Parce qu'un café, bah ça reste jamais qu'un café même s'il sort d'une petite capsule colorée...

 


 

 

Parce qu'un ordi n'est ni plus ni moins qu'un ordi... (et ça vaut pour les tablettes et autres téléphones)

 

 


 

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:48

J'entends souvent les gens penser tout haut, à mon sujet, parfois même à ma place.

Comble de l'horreur pour mon petit égo et ma grande bouche : je ne trouve rien à leur répondre sur le moment, pour les remettre à leurs places ou mieux encore, pour les faire taire.

Et pourtant, je tourne tout ça plusieurs fois par jour (et par nuit) dans ma tête, je me repasse la scène et je m'en veux de ne pas avoir su faire fonctionner mon sens de la repartie... enfin, encore faudrait-il que j'en ai un, car dans ces cas-là, j'en doute !

 

Le sujet qui revient en boucle et qui me laisse sans voix, c'est celui des gosses.

Entre ceux et celles qui trouvent suspect que je n'en ai pas encore, ceux qui jasent dans mon dos à ce sujet, celles qui me collent la pression (expérience de copines bien flippantes à l'appui) pour me presser ou au contraire celles qui prévoient à ma place le moment idéal pour la "ponte" (parce que c'est un truc de nanas de vouloir tout prévoir à la place des autres), je ne sais plus moi-même où j'en suis !

Est ce que je veux des enfants pour suivre le mouvement ou pour faire cesser cette pression insoutenable qui règne dans ma famille comme dans mon environnement professionnel ?

Est ce que je veux des enfants parce que j'ai l'âge d'en avoir ou parce que toutes les circonstances socio-professionnelles sont convenablement réunies pour répondre aux besoins et aux attentes engendrées par l'éventuel mouflet à venir ?

Est ce que je veux des enfants parce que j'aime les gosses et que j'ai trouvé le partenaire qui me donne suffisament confiance en moi pour croire qu'à nous 2,  nous formerions une équipe formidable pour gérer "la suite de notre équipe" ?

Beaucoup (trop) de questions, en fait !

 

Tout ce que je sais c'est que je n'aime pas avoir mes grands parents au téléphone, à cause de ça, que j'évite d'en parler avec mes collègues (féminines) à cause de ça et que l'annonce de femmes enceintes me pourrit la vie, à cause de ça aussi.

 

J'aimerais juste que chacun entende que quand il est question d'évoquer mes ovaires et leur rôle physiologique, seuls et moi somms concernés : parce qu'ils sont à moi et que je suis seule maîtresse de ce que je veux en faire.

 

 

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 12:21

J'ai de plus en plus de mal à comprendre ce que me disent mes semblables : on évite certains mots pour les remplacer par d'autres.

On ne dit plus "boire du vin" mais "déguster un grand cru"...

celui-ci c'est le plus "pire" exemple que j'ai trouvé : à croire que quand on se siffle un ballon de rouge on est forcément alcoolique...

et si on en plus on aime ça... aïe...

pire encore, si on le dit sans rougir... oulalala !

http://www.lebrocard.com/site/wp-content/uploads/2010/05/verre-de-vin.jpg

On ne dit plus "manger" mais "grignoter" pire, on ne doit surtout pas l'évoquer...

On parlera de picorer, savourer, déjeuner, dîner. Rien d'autre !

à croire que se répondre à un de ses plus instincts de survie les plus primaires est grave : on va forcément finir gros, flasque, obèse...

et si on marie ça au premier gros mot, autrement dit, si on aime "manger et boire"... oulaaaaaaaa !!

 

Je vire un mauvais coton à en juger par les regards qu'on me jette quand j'avoue boire un verre de vin tous les soirs pendant le dîner...

Alcoolique me direz vous ?

Réfléchissez aux records de longévité et aux régimes qui les accompagnent : on ne finira pas en enfer ou avec des crises ou des maladies de tout et de n'importe quoi sous prétexte qu'on se fait plaisir ! m*rde alors !!!

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 07:37

Cela va bientôt faire un an que je travaille à mon poste actuel. Le bilan s'impose et autant vous dire qu'il est à pleurer de rire comme de désespoir.

J'ai débuté sous les couleurs du Ministère De l'agriculture en pensant que ça serait toujours "moins pire" que dans l'éducation nationale : moins de mépris pour les élèves, plus de temps à leur consacrer etc... Mais pas du tout... C'est tout pareil, à la différence qu'en plus, on met entre parenthèse leurs conforts (en changeant l'emploi du temps le plus souvent possible... histoire d'être sur d'en perdre en route et de pouvoir le leur reprocher) et l'aspect pédagogique (et en même temps, on est capable de créer des usines à gaz au nom du "on va nous filer des thunes").

 

Dans mon école, l'organisation est minable. N'allez pas croire qu'elle est pire qu'ailleurs. Non, loin de moi cette idée. La différence c'est que ce bordel est transparent à tous les échelons :

- au niveau de l'administration même : ça c'est normal... tous les établissements scolaires connaissent des vents de paniques au moment de la rentrée comme de l'arrivée des résultats aux examens, du recrutement, des journées portes ouvertes etc...

- au niveau du personnel enseignant : bah ça peut arriver quand l'organisation est suffisamment nulle pour que la pression soit telle au niveau de l'administra ion qu'en explosant, cette dernière éclabousse les profs. A eux d'absorber la pression et de trouver un mode d'organisation interne, souvent boiteux, pour que ça ne se voit pas trop au dehorsde l'école,

- à tous les niveaux... même (et surtout) au niveau des élèves qui en profitent. Personne n'arrive à vous dire ce qui est prévu pour le mois à venir. Personne ne sait trop quelle classe ou même quelle matière, il se cognera au 2 septembre.

Ici, nous sommes dans la dernière catégorie, avec ce petit rien qui rappelle l'état d'esprit soviétique : "Tout est sous contrôle"...

 

Dans mon école, on n'est pas prof mais formateur : ça veut dire qu'on  a obligation d'être là 40h hebdo, qu'on n'a pas droit aux heures sup', qu'on ne doit pas compter les heures passées devant les élèves, on n'est pas fonctionnaire, on baigne dans la précarité pendant 6 ans et surtout qu'on a des emplois du temps qui changent à la vitesse du son... et pour voir si on suit bien, bah on nous le dit surtout pas et on n'a pas d'autres moyens de le savoir qu'en arrivant le matin : "Coool, il est 8h15, je vais me faire un p'tit café et je vais étoffer un peu mes cours de cet après midi, puisque je n'ai pas cours ce matin... dans le doute vérifions... " Dommage : ça fait un quart d'heure que vous deviez être devant une classe de jeunes déchaînes. Le changement a eu lieu quand ? Bah ce matin entre 6h30 et 7h parce que ... bah ... on sait plus.

 

Dans mon école, on nous dit que tout le monde est traité à la même sauce, que personne n'a de privilège dû à l'ancienneté, au copinage ou même au gros coup de flippe de la direction qu'un élément puisse se barrer alors qu'on hyper-besoin de lui... mais bon... on sait que certains gagnent 2 fois plus que d'autres, que NON, on a pas le droit de ne pas prendre ses vacances pour se les faire payer (enfin, sauf si...), que si vous avez des heures sup' par un tour de passe-passe incroyable elles ne vont pas vous être versées...

 

Le nom de mon école est constituée de lettres qui veulent dire quelque chose et un peu comme URSS raisonne à nos oreilles : on voit vaguement ce que c'est mais on ne sait pas trop à quoi ça sert, ni ce que ça peut vouloir dire.

 

Dans mon école, on ne sait plus trop qui travaille pour qui... qui travaille avec qui. Comprennenez que l'organigramme est en forme d'étoile : ça fait joli, mais ça ne sert à rien.

 

Dans mon école, on n'a plus de sous pour rien si ce n'est payer des tous nouveaux Blackberry et  Ibook à nos innombrables directeurs... et pour les craies ? y a plus de sous, vous nous coûtez trop cher, bande de vilains.

 

Dans mon école, quand on veut prendre une voiture, on doit signer 12 papiers différents qui doivent être transmis à tous nos directeurs pour accord et après interrogatoire, on peut emprunter l'un des véhicules made in France... en espérant qu'ils ne soient pas en panne.

 

Dans mon école, on a des hommes à tout faire : ils sont capables de déneiger la cours, changer les ampoules, décharger des carcasses de viandes, déboucher les toilettes et aider à la cantine en une demi journée et sans changer de tenue.

 

Bref... le bloc soviétique n'est pas loin !

Ah quand le Goulag ?

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 13:45

J'écoute la radio, lis la presse via le web, suis l'actualité au journal de 20h et me tiens un peu plus informée quand un sujet aiguise ma curiosité.

Les inondations d'un côté, les incendies de l'autre. Tensions basées sur le fric à droite, Manipulations des médias à gauche. Le Rwanda redécouvre son nouveau président (le même depuis depuis trop longtemps). L'ex URSS tremblouille dans ses moon-boots (enfin, en ce moment, ça serait plutôt les tongs) en voyant le risque de la contamination radioactive grimper en flèche et répète en boucle que tout est sous contrôle.

On nous prédit la fin du Monde : inversion des pôles, 2012 et le calendrier maya, pollution débordante, guerre des machines, nouvelle crise Crétacé-tertiaire, rébellion des animaux domestiques, suicide collectif à grand coup de grippe du cochon...

On vous dit que tout augmente : le chômage, les dettes, les chiffres du chômage, le nombre d'individus sur Terre, le nombre de mort du SIDA, le nombre de millionnaires, la quantité de satellites au dessus de nos têtes, les tensions au sein de famille, les admis au bac...

On vous rappelle que rien ne va plus et n'espérez pas pouvoir échaper à cet afflux de paniques et de malêtres : vous aussi vous en aurez votre part !

Exemple...

 

Vous rentrez d'un week-end sympa passé loin comme prés de chez vous (voire même chez vous), entouré de gens que vous aimez. Vous trouvez la vie plutôt sympa voire même jolie tout plein et vous branchez les nouvelles...  

Erreur !

Les riches sont toujours plus riches, les tas de poubelles toujours plus hauts, les malades toujours plus coûteux et Claire Chazal toujours plus jeune (à croire que cette femme incarne une farouche opposition à toutes les lois de la gravité).

... vous repensez à cette petite pointe de vitesse sur l'autoroute et un coupable "j'aurais pas dû" vous traverse la tête quand vous apprenez que la conduite sportive est mauvaise pour l'environnement.

... vous vous souvenez de ce délicieux vin que vous avez dégusté avec des êtres chers durant ce bon moment. Vous en avez bu deux grands verres. Vous avez entendu une bonne heure avant de prendre la route. Claire vous rappelle que la plupart des morts au volant sont sous l'emprise de l'alcool.

... vous avez aimé ces moments de farniente au soleil : attention cancer de la peau !

... le restaurant : trop de sel, malheureux !!

... la petite folie du week-end ou gros plaisir : et votre épargne ???

... un peu de chocolat pour adoucir cette fin de week-end : manger-bouger !

 

N'allez pas imaginer qu'une fois que Claire (ou Laurence) a quitté l'écran, vous allez pouvoir vous détendre.

Non, Erreur. Grave erreur.

La météo arrive et Catherine Laborde vous rappelle qu'on n'est pas, mais alors PAS DU TOUT dans les normes saisonnières. Non mais oh... qu'est que vous croyiez ? que tout allait bien ?? ça va pas ou quoi ?

Rien ne va plus, Claire vient de vous le dire !!

 

Vous, je ne sais pas.

Mais en ce qui me concerne, les nuits sont agitées quand je regarde la télé (et pas dans le bon sens du terme).

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 17:59
je suis une super patate de l'espace en histoire. cOmprennez que plus nulle que moi dans ce domaine se trouve rarement... et c'est tant mieux !

Néanmoins, j'adore me dire que l'histoire se répète en boucle.
J'aime bien renouer avec nos racines et nos moments plus ou moins graves du passé pour chercher des similitudes dans notre petit quotidien de terrien.
On est nombreux à aimer faire ça, mais peu à l'admettre de peur de passer pour une vieille croute frippée avant l'âge de la trempe de celles qui radotent "c'était mieux de mon temps".

Bref... vous, je ne sais pas. Mais, perso, le matin, j'écoute les infos en allant travailler. on y entend pas mal de trucs interressants qui me laissent même parfois un brin songeuse.
J'en remets une couhe et après, je vous explique où je veux en venir... je suis Apolitique, c'est-à-dire que je n'ai pas de réels opinions ou faveurs politiques réellement prononcées (et oui, tous les profs ne sont pas foncièrement de gauche)... ou peut être vert pâle...

Alors, quand on écoute la radio, qu'on est blonde, qu'on s'appelle Carline et qu'on se fait une synthèse de la situation monidale, ça donne ça :
- gauche éclatée
- droitée fissurée
- centriste rigolo
- multiples tensions internationales voire même comsiques
- pan-pan la gue-guerre dans pas mal de pays
- crise économique sans précédent (sauf un crach datant de près de cent ans)
- montées nationalistes
et tout
et tout

Il ne nous manque plus qu'un p'tit autrichien fashounet tout plein avec une coupe de cheveux space accompagnée d'une implantation "moustachienne" unique et tristement célèbre et on a...

... une grosse merde...
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