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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 12:13
Voilà près de 3 semaines que je travaille pour le ministère de l'agriculture comme prof et croyez moi, il y a  de sacrées différences avec le système archaïque qui régit l'éducation nationale !

Je vous pose les choses d'un côté, puis celles de l'autre côté et je vous laisse seuls juges de vous forgez votre opinion (que vous aimiez ou non les fonctionnaires, là n'est pas le sujet du débat).

Être prof pour le Ministère de l'agriculture (en post bac...) c'est
- Enseigner au moins 20h par semaine aux apprenants mais devoir 39h à son établissement de rattachement
- Enseigner au moins 2 matières différentes
- Se démerder pour tout et souvent (voire même tout le temps)
- Mettre à contribution vos compétences professionnelles et vos expériences passées
- Avoir votre bureau, avec votre ordinateur dans l'établissement
- Faire partie d'association de profs qui font souvent la bringue, qui reste en contact avec ses anciens élèves et qui fabrique du foie gras à Noël
- Avoir cette sensation qu'on fait partie d'une équipe et qu'il faut tout faire pour faire faire des économies à l'établissement
- Disposer d'un énorme plateau de fromages, d'une bouteille de vin (pas goûté...) et de 5 litres de café tous les midis à la cantine
- Avoir obligation de présence pour préparer ses cours, corriger ses copies ou participer à l'évolution (ou à la conception) de formation, aider les collègues, participer aux recherches de nouveaux produits en cours et être présent au cas où les étudiants airaient besoin des profs...
- Disposer de 11 semaines et demi de vacances (RTT compris)

Être prof pour le Ministère de l'Education Nationale c'est
- Enseigner 18h par semaine
- Enseigner une seule matière
- Avoir beaucoup d'aides pour beaucoup de choses... tellement qu'on ne sait plus forcément à qui demander quoi
- Faire part de vos expériences à vos élèves mais pas trop pour pas que vos collègues ne soient jaloux (parce que EUX, il savent, EUX), pour pas que les parents d'élèves y voient un signe de supériorité de votre part...
- Avoir un bureau... chez soi, loin des élèves, de ses collègues et des emmerdes relatifs au lycée/collège
- Faire partie d'une association de profs qui organisent des soirées à thèmes pour quelques occasions sympas
- Attendre une réponse à votre "bonjour" en salle des profs, les premiers temps, espérer qu'on vous parle d'autres choses que de pédagogie ou des élèves (pas toujours dans les meilleurs termes)
- Une cantine ???
- Avoir pour seule obligation de donner un coup de fil en cas d'absence...
- Disposer de 14 semaines de vacances (officiellement... 18 la plus part du temps)

Je ne sais pas trop quoi en penser...

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 14:46
Qu'on soit prêt à rentrer en 6ième ou sur le point d'intégrer une nouvelle entreprise, on traverse tous de petits moments d'angoisse qui précédent la rentrée et qui meublent les grands vides d'activité des premiers jours.
On nous liste le matériel nécessaire, l'attitude à adopter, les missions de chacun et surtout tout ce qu'on attend de vous. Première couche à laquelle on est jamais vraiment préparé. ON nous présente tout le monde ou presque, tout le monde ne répond pas forcément à vos "bonjour!", on vous fait faire le tour du propriétaire. On vous réclame quantité de certificats. On vous distribue quelques kilos de feuilles (liste des fournitures, liste des oeuvres liste des "qui fait quoi", organigramme, liste des réunions à venir, liste des "au cas où", fiche de renseignement, organigramme...). Seconde couche de pression qui nous rappelle qu'on est tout petit, qu'on débute, qu'on a beaucoup à apprendre, qu'on a du pain sur la planche et tout et tout...
On découvre de nouvelles têtes, on tente de comprendre qui fait quoi, on essaie de se faire une place en s'imposant mais sans trop se faire remarquer non plus, au fil des jours puis des semaines. On ne dort pas bien, on se sent déphasé, on trouve les journées longues même si elles semblent passer trop vite. On entend parler de Noël, Toussaint, de ponts du moi de Mai et Paques et ça nous parait tellement loin !

Pas évident la reprise...
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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 07:19
Étant plus jeune, j'avais lu le roman de Mike Gayle "30 ans, rien ne sera plus jamais comme avant". Il y est question d'amis d'enfance âgés de la trentaine qui se retrouvent dans le village de leur enfance pour se remettre de difficultés financières, affectives ou qui ont tout simplement la flemme de vivre ailleurs que chez papa-maman.
A l'époque, j'avais trouvé ça impossible ou peu probable. Je pensais que les "héros" de ce bouquin vivaient un peu comme des ados auxquels on aurait laissé permis de conduire et autorisation de boire de l'alcool. Bref, des loosers, des rois de l'échec etc...

Depuis un an, je traverse le même style de vie que ces (ex) ploucs-là.  Depuis mon retour à la surface, j'ai, moi aussi retrouvé des copains de collège, de lycée voire d'école primaire. La vie est à ce point "drôle" que certains traversent la même période de transition que moi : retour chez papa-maman avec tout ce que cela peut impliquer de lourd, chez certains.
Notre point commun, c'est cette sensation d'être chez nous et en même temps d'être de trop. Certains en sont malades et ressassent en boucle qu'ils doivent trouver une solution à cette situation bien que leurs parents ne les encouragent à rester puisque très souvent absents et/ou conscients des problèmes traversés. D'autres cohabitent en parfait équilibre avec leurs parents (presque mieux qu'à leur 17 ans, en fait). Enfin, il en existe qui ne se posent aucune question bien qu'on les pousse dehors plus ou moins violemment.

Dans ce livre, il est aussi question de célibat auquel on a du mal à remédier, alors qu'on croyait si fort au "true love", aux poignets d'amour qui s'installent confortablement et aux exigences qui s'incrustent avec l'âge, lesquelles poussaient d'ailleurs le narrateur à se demander si elles ne faisaient pas de lui un vieux garçon. Les trentenaires paumés ont cette désagréable impression de flotter en parallèle de la vie des autres : ceux qui sont casés, endettés sur 35 ans (baraque + monospace + labrador + mariage coûteux), parents et insérés professionnellement parlant. Ils s'interrogent tout le long du bouquin sur "pourquoi moi et pas eux ?" (ou "pourquoi eux et pas moi ?").
Quand on lit ça alors qu'on frime du haut de ses 25 balais, on se dit qu'on en connait dejà un rayon sur le sujet, que cela n'arrive qu'aux autres (comprennez, ceux qui y mettent beaucoup de mauvaise volonté) pace qu'on compte bien tout faire pour ne pas en arriver là. Dommage...

Alors quoi ? Bah rien, la vie est rigolote. Si ça a été écrit, c'est que c'est courant et beaucoup plus qu'on ne le croit, même si d'autres vous le rapportent, vous croyez toujours qu'ils vous en parlent pour vous conforter dans votre cocon. Je fouille dans mon souk intersidéral et je tombe nez à nez avec ce bouquin que j'avais trouvé moyen venant d'un auteur que j'aime autant. Je ne l'avais tout simplement pas compris.
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 09:45
Le 14 juillet et tout son attirail de flonflons / fanfare / feux d'artifice est passé et ça sent l'été.
Il fait beau, chaud et les hirondelles chantent. Les blogs de mes illustrateurs préférés sont mis en pause jusqu'au 15 août. Les actualités facebookiennes se font plus rares. Les touristes arrivent en nombre en montagne, au bord du lac et ailleurs. La peau des gens change doucement de couleur, dans des camaïeux de rose-rougeâtres ou dans des teintes caramel. Les soirées en plein air, les barbecue-parties et autres petites bouffes entre amis se multiplient. Les actualités sonnent ensoleillés et ont mis le mot "crise" dans un autre contexte. Le rosé coule à flot (chez les autres).

Voilà, ça sent les vacances.

Comme je n'aime pas faire comme tout le monde, c'est la période à laquelle j'ai décidé de me mettre en quête d'un travail, un taff, un job un "vrai boulot" quoi... j'entends autre chose qu'abonnée aux bons et loyaux services de l'ami Pole-Emploi (même s'il y a la clim' et que mes conseillères sont super sympas <- si, si, ça existe, j'vous jure). Alors, affaire à suivre !
Juste, j'ai pas d'idées de travail, moi. Un nouveau ou un que j'ai déjà fait ?
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 07:58
Je pourrais vous chanter la révolution verte iranienne diffusée sur nos petits écrans.
Je pourrais vous montrer comme j'ai chopé la grosse tête d'avoir été admise en 3ième cycle à l'ESJ de Paris.
Je pourrais vous raconter ce que je pense de cet infanticide, des bébés congelés et tout... (oui, il y a des gens qui réfléchissent comme Mickael Jackson)
Bah non, j'ai juste envie de vous dire ce que j'ai vu en (re)découvrant ma ville pour la énième fois.

Annecy city, beaucoup en parlent comme d'un bel endroit, peu ont les moyens d'y vivre.
C'est vrai qu'elle est jolie ma ville avec ses géraniums, son lac couronné de montagnes, ses vieux quartiers, ses chefs étoilés capricieux, ses pseudo-palaces etc... une jolie petite ville sans histoire dans les journaux (le Dauphiné, ou le journal dans lequel rien d'intéressant ne se passe) mais avec des tonnes de ragots racontés.
On dit qu'une mafia règne sur le monde de la nuit, proximité italienne oblige (oui,les clichés ont la vie dure). On dit d'eux qu'ils règlent leurs comptes en brûlant les établissements qui refusent de payer leurs "dus" ou en castagnant (ou faisant castagner) les boss des mêmes lieux plus ou moins branchés.
On dit que certains soirs dans des coins (et pas les moins bien famés) de la ville, des filles ont connu le pire et que le racket est monnaie courante dans les cours d'école, qu'on raye des voitures, pique des auto-radios ou pille des villas.
On dit que les voitures ont brûle, comme partout, en novembre 2005 (je sais pas, j'étais "ailleurs").
On dit qu'il y a des fêlés, des allumés et des simples d'esprit plein les rue.
On dit que les loyers sont prohibitifs, que les boutiques connaissent une crise sans précédent et que les entreprises de la région tremblent dans leurs petites actions tant les capitaux qui les avaient aidés sont gelés.
On dit qu'on doit montrer patte blanche et black visa pour entrer en boîte.
On dit qu'il faut porter ces marques qui donnent l'illusion de ne pas être une (de marque).
On dit qu'il ne se passe rien, que c'était mieux avant, que l'autoroute vers Genève arrive avec 20 ans de retard.
On dit que les annéciens se prennent pour des tropeziens, des pseudo-people, des ébauches de célébrités.
On dit qu'il y a de vrais VIP bien cachés pendant toute l'année (surtout pendant le Festival d'animation) mais que ça ne se dit pas, que ça ne se sait pas... sans doute l'autochtone est-il trop préoccupé par sa petite personne, son petit monde ... ou bien peut-être s'en moque-t-il, tout simplement.

On le dit et ça fait parler tout le monde sauf les journaux...

Allez quoi...
Annecy, Paris, Ibiza: même combat !
La crise est la même partout et les gens ont toujours aimé se prendre pour "quelqu'un" et ce quel que soit leur lieu de résidence !
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 11:17
Une des particularités de ce qui se passe sous mon crane est la mémoire des dates. Pas celles des anniversaires des autres ou des bons moments passés, ça serait tellement simple. Non, un petit côté maso qui me pousse à ne pas oublier les dates les plus "traumatisantes" de mon existence, à une année prêt en tout cas.
On s'en moque, hein ? Bah non... parce que demain, 4 avril, ça fera exactement un an que j'ai déserté la rue du 14 juillet de Cayenne down town pour aller trouver asile chez mes logeuses préférées (si Yann et Loïc me lisaient... ils m'étrangleraient de les appeler comme ça).
Dit de façon caustique : ça fait un an que je suis SDF ou plutôt sans adresse propre.
On peut penser que ça a du bon de ne pas avoir à s'embêter avec les factures, les loyers, les impôts locaux et autres contraintes directement liées à un toit. Bah, ça me manque...
Et surtout ça me rappelle tout ce qu'il a fallu traverser pour en arriver là...
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 10:53
Les petits défis qu'on se lance au quotidien ne nous rendent pas plus forts mais ils nous font tellement de bien. Monter les 3 étages qui nous ramènent chez nous plus vite que la voisine qui a préféré l'ascenseur, trouver la bouteille d'eau au pied du lit sans allumer la lumière, enfiler ses chaussures sans les délacer ou presque. Autant d'actes complètement inutiles qui nous font sourire ou qui nous donnent un petit sentiment de victoire.
Quand on était enfant, c'était autrement plus drôle de réussir à regarder une ampoule allumée le plus longtemps possible, rester presqu'une minute entière la tête plongée dans l'eau du bain ou sauter plus loin que d'habitude depuis les 5 marches du parvis de la maison. C'était encore plus plaisant quand on arrivait à ne pas se faire coincer par papa ou par maman paniqués par notre inconscience et presque fascinés par notre sens de la créativité en matière de bêtises : ils avaient beau expliquer et interdire le plus souvent, on recommençait en douce. Le défi était trop important pour le laisser en suspens. On finissait presque toujours par les zapper au profit d'autres pas forcément plus malignes mais toujours plus passionnantes à nos yeux de mômes.
Avec l'age et ce que certains appellent pompeusement "l'expérience", le niveau de difficulté et les enjeux changent : soutenir un regard, défier un supérieur hiérarchique (son boss), un aîné (la maitresse), ou un tiers détenteur de pouvoir (la police...). Une forme de plaisir grandit : celle de braver les interdits, comme de risquer de se faire prendre sans billet de train, les poches pleines de substances illégales, un rien éméché au volant, en léger excès de vitesse, en fraude au cours d'un examen, en farniente au boulot ou en train de faire le mur pour une soirée à laquelle on nous avez pourtant interdit d'aller. A chacun ses limites, à chacun ses défis selon nos âges et surtout nos courages respectifs. On se fait souvent peur, on s'amuse tout seul de nos exploits (qui n'en sont pas) puis on finit pas se reprocher (ou se faire reprocher) tout un tas d'inconsciences ou de folies.

On écoute, on constate, on s'amuse, on cirtique ceux des autres. Parfois, on en releève même en groupe ce qui donne souvent des résultats cahotiques : gros bobosn belles catastrophes, fou rires... et bizarement, des liens qui se resserrent ou des amitiés qui naissent.
les plus importants parmi ces défis qu'ils soient dignes d'un gosse ou d'une personne pleine de courage, c'est que ce sont eux qui nous font avancer pas à pas. ce sont eux qui nous rassurent ou qui nous prouvent ce que nous valons. simplement parce qu'on ne se sent pas si essoufflé que ça après avoir monté les marches 4 à 4 (en arrivant avant la voisine sur le palier) ou parce qu'on a pu soutenir le regard de quelqu'un et que, malgré l'angoisse coincé dans la gorge, les yeux qui nous piquent et les drôles de  signaux émis par notre estomac, on a tenu bon.
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 17:07

Je m’adressais à toute la classe, dictant mon cours. On n’entendait que le son de ma voix et les bruits de la circulation, au dehors. Toutes les têtes étaient baissées, faces contre leurs copies. Je déambulais entre les tables, plus attentive à mon discours qu’autre chose. Des reniflements ont attiré mon attention. Ils me gênaient et je levais les yeux de mon cahier pour demander à l’élève de se moucher ou plutôt de se moucher plutôt que de perturber le silence quasi ecclésiastique de la salle de cours. Et là je l’ai vu : elle avait la tête entre les mains. Elle pleurait comme je n’avais jamais vu quelqu’un pleurer auparavant. On aurait dit qu’elle se visait de toute l’eau de son corps. Des rivières coulaient sur ses joues. De grosses larmes gouttaient sur sa feuille.

Quand je lui demandais ce qui n’allait pas, elle m’a évidemment répondu : « Rien, Madame, excusez moi ».

Ce n’est que plus tard que j’ai appris les raisons de ses grandes eaux. Je m’en suis voulue de ne pas avoir vu, deviné ou simplement de ne pas avoir de mouchoir sur moi parce qu’il est des grands malheurs contre lesquels on ne peut rien.

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 10:30
Je crois que je suis une espèce en voie de disparition...

Je mange de la viande (crue de préférence) et j'adore les féculents.
Je préfère le coca classique à ses pâles copies artificiellement édulcorées.
Je prend quasi systématiquement un dessert à la fin des repas et ce, sans me poser de question à propos du "lieu" où se poseront toutes ces calories superflues.
Je ne comprends pas à quoi sert le Bio.
Je dis plein de vilains mots.
Je ne connais pas Sex & The City mais je me soigne.
Je n'aime pas du tout Zadig & Voltaire.
Je réponds Bonjour aux inconnus qui me saluent dans la rue.
J'aime rire, j'aime ma famille, j'aime le chocolat et j'aime aimer.
J'aime les couleurs, la musique, les odeurs, les surprises, les gens.
Je joue aux jeux vidéos, un peu... des fois.
Je ne crois plus au Prince Charmant.
Je bois plus que de raison et le plus souvent, du bon !
J'aime rencontrer, découvrir, échanger, voyager.
J'assume ma "longueur" et j'emmerde ceux que ça dérange.
Je ne sais pas faire de vélo... enfin pas bien !
Je préfère la pub NOKIA, celle qui dit "mon téléphone sait tout de moi", parce que c'est vrai.
J'invente souvent des mots.
J'aime ma couette, mon lit, les brioches, la plage, la mer, le soleil, rêver, écrire.
je suis fashionnista mais pas fashion-victim.
Je regarde, j'observe, je contemple et j'imagine la vie des autres.
J'aime reconnaître un parfum quand il rencontre mon nez.
Je fais de mon mieux pour être franche et honnête et ça m'énerve quand les autres suggèrent ou tournent autour du pot.
Je ne suis pas toujours très patiente, mais ça va aller en s'arrangeant.
Je n'aime pas être envahie sans que je n'ai donné mon accord.... du coup je crains toujours d'envahir les autres !
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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 18:01
Cette année pas de fleurs (dans un bouquet que je trouve moche), de chocolat (noir ? Beuârk !) ou de bijoux (même pas à mon goût) ou de sous vêtements (non chéri, je ne porte pas de 90E) en guise de cadeau de Saint Valentin.

Cette année 2009, je n'ai pas eu à me casser la tête dans les boutiques pour trouver la bidouille qui devrait faire plaisir à mon "amoureux". Je n'ai pas eu à sourire, remercier ou faire subtilement comprendre que j'aurais besoin du ticket de caisse pour un échange, pour quelque chose dont je n'avais ni envie, ni besoin mais sans lequel j'aurais maudit mon compagnon.

Non, cette année n'a pas connu de dîner forcé romantique, de câlin obligatoire ou de tout un tas de trucs roses, en forme de cœur etc... pourtant j'aime ces clichés niais en temps normal... à croire que la date du 14 février et que tout ce qu'elle implique me transforme en romanticophobe !
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