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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:48

J'entends souvent les gens penser tout haut, à mon sujet, parfois même à ma place.

Comble de l'horreur pour mon petit égo et ma grande bouche : je ne trouve rien à leur répondre sur le moment, pour les remettre à leurs places ou mieux encore, pour les faire taire.

Et pourtant, je tourne tout ça plusieurs fois par jour (et par nuit) dans ma tête, je me repasse la scène et je m'en veux de ne pas avoir su faire fonctionner mon sens de la repartie... enfin, encore faudrait-il que j'en ai un, car dans ces cas-là, j'en doute !

 

Le sujet qui revient en boucle et qui me laisse sans voix, c'est celui des gosses.

Entre ceux et celles qui trouvent suspect que je n'en ai pas encore, ceux qui jasent dans mon dos à ce sujet, celles qui me collent la pression (expérience de copines bien flippantes à l'appui) pour me presser ou au contraire celles qui prévoient à ma place le moment idéal pour la "ponte" (parce que c'est un truc de nanas de vouloir tout prévoir à la place des autres), je ne sais plus moi-même où j'en suis !

Est ce que je veux des enfants pour suivre le mouvement ou pour faire cesser cette pression insoutenable qui règne dans ma famille comme dans mon environnement professionnel ?

Est ce que je veux des enfants parce que j'ai l'âge d'en avoir ou parce que toutes les circonstances socio-professionnelles sont convenablement réunies pour répondre aux besoins et aux attentes engendrées par l'éventuel mouflet à venir ?

Est ce que je veux des enfants parce que j'aime les gosses et que j'ai trouvé le partenaire qui me donne suffisament confiance en moi pour croire qu'à nous 2,  nous formerions une équipe formidable pour gérer "la suite de notre équipe" ?

Beaucoup (trop) de questions, en fait !

 

Tout ce que je sais c'est que je n'aime pas avoir mes grands parents au téléphone, à cause de ça, que j'évite d'en parler avec mes collègues (féminines) à cause de ça et que l'annonce de femmes enceintes me pourrit la vie, à cause de ça aussi.

 

J'aimerais juste que chacun entende que quand il est question d'évoquer mes ovaires et leur rôle physiologique, seuls et moi somms concernés : parce qu'ils sont à moi et que je suis seule maîtresse de ce que je veux en faire.

 

 

 

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