Mes petites séries...

Je suis addict à pas mal de séries : la plupart m'ont été suggérées par d'autres...
Desperate Housewives, Weeds, Dexter, Ugly Betty, Sex and the city, Les Experts (partout), Docteur House : exceptée la dernière citée, je les préfère toutes en Version Originale sous titrée. Le problème -enfin peut-on réellement parler de problème ?- avec les séries, ou les addictions, c'est qu'on finit tôt ou tard par en faire le tour.

Les Desperate Housewives sont toujours à l'affût des secrets des autres. Cette godiche de Suzan cavale toujours après son junky de plombier. Bree néglige les siens au profit de sa notion toute personnelle du politiquement correct... idem pour Lynette. Gabrielle s'obstine à poursuivre une gloire déjà bien passée.

Ugly Betty répare les petits soucis des autres, oublie ses propres intérêts et surtout sa carrière au passage. Pis un de ces quatre, elle va sûrement réaliser qu'elle est raide dingue de son boss !

Docteur House ? Je sais avant lui si son diagnostic est le bon ou pas : une fois la première hypothèse balancée, je regarde le compteur et s'il reste une vingtaine de minutes, on peut dores et déjà déclaré que le patient va frôler quelques fois la mort mais que ça sera un Cushing, une maladie auto-immune ou une s*loperie bénigne... le reste du temps, on le regarde jouer au chat et à la souris avec la sculptural Cuddie. Reboudissement en fin de saison 5 : le gars se fait interner ! J'en profite pour vous conseiller de regarder la série en VO car le héros est un vrai sale con et pas un gars ironique et attachant comme veut nous le faire croire sa doublure franchouillarde.

Les autres ? J'avoue ne pas m'en lasser trop, pour le moment. Même si la frangine de Dexter a la loose niveau boyfriend, même si Nancy Bottwin (l'héroïne de Weeds) et sa bande de potes ont l'art et la manière de se mettre dans des situations démentes etc...

Elles meublent nos soirées ou nos longues après midi pluvieuses (surtout cet été)... et comme je les regarde en boucle, ces temps : je constate que, mine de rien, l'industrie hollywoodienne sait exploiter, jusqu'au bout du bout, un filon qui s'est avéré juteux déjà quelques fois au risque de le voir s'essouffler !